Bienvenue dans la Ville de Blois
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 enfin reunis...

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manoncoeur

manoncoeur


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MessageSujet: enfin reunis...   enfin reunis... Icon_minitimeSam 7 Mar 2009 - 15:47

[merci de ne pas intervenir sauf si je vous l accorde]







Bientôt le 17 du mois de janvier… bientôt un anniversaire a feter… et pourtant Manon n etait pas des plus joyeuse en ce qui concernait cet anniversaire, oui voila 1 an que grillas et elle s etaien dit « oui » devant Aristote. Et bientôt 2 ans qu ils s aiment chaque jour de plus en plus.

Elle avait reçu une missive de son epoux, lui disant qu’il allait venir d ici quelques jours, a ses cotés, pour partir vers le tres haut prêt d elle. Lui avait demandé aussi de préparer une couche douillette, pour son repos. Manon l avait fait le cœur brisé et malheureux. Préparer la dernière couche de son époux, elle ne pensait jamais le faire… pourtant.

Tout en préparant les draps propre et des victuailles pour son arrivée, Manon pensa, qu’ils n avaient même épais baptisé les enfants, et que cela ne se fera certainement plus… avec leur père.

Gillas serait bien dans la pièce du haut, prêt du conduit du four, pour une chaleur constante, et une garde fenêtre donnant sur la place du village. Manon y avait mis des fleurs séchées, qu’elle faisait encore de temps a autres après avoir fermé son échoppe de fleur, quand Gillas fut anoblit.

Elle regarda par la fenêtre, tout en repensant à ces soirées passé à l attendre sans faiblir d amour pour lui. Sans meme s en apercevoir une larme perla sur sa joue.
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Manoncoeur



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Posté le: 15 Jan 2009 21:27 Sujet du message:

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Manon toujours la tête dans ses pensées, sorti de la chambre, et se dirigea vers les escaliers, tout se bousculait, ses idées, ses envies, ses désirs... le mélange était difficile, trop apparemment, et peut être qu’Aristote voulu l aider, car a ce moment très précis... Manon trébucha sur le tapis de la première marche, et déboula les 15 marches dans une lenteur insoutenable.

Tout en dévalant, cette masse de bois, elle percuta celui ci avec le front, les cotes... puis la chute enfin terminée, Manon se retrouvât sur le sol, sans bouger... pétrifiée par la peur et aussi par la douleur... elle avait comme une caisse de résonance qui lui donna tout de suite mal a la tète.

Un instant pour réfléchir si elle allait bien... doigts orteilles, mains pieds, jambes et bras. Bon tous bougeaient sans trop de douleur. Elle se issa a l aide de la barre en bois de l escalier. La tète lui tournait un peu...
Ouah sacrée chute... Manon se mit à rire d elle même, imaginant la scène, vu par quelqu un d autre.

Elle se dirigea vers la cuisine pour prend un verre de liqueur, elle en avait bien besoin... mais ne fit pas attention qu'elle saignait a la tête
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Manoncoeur



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Posté le: 16 Jan 2009 08:55 Sujet du message:

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Manon but d un trait le verre de liqueur, et en passant les mains sur son front se rendu compte qu’elle s était légèrement blessé dans sa chute, tout a l heure. Ce n’était pas bien grave, elle n avait qu’à passer un peu d eaux dessus, du baume et puis c’était réglé.
Elle allait s apprêter à le faire quand on frappa a la porte : Mais qui donc pouvait venir ici ? Certainement pas Gillas, il aurait été trop vite.

Manon se dirigea vers la porte et l ouvrit, et fut surprise de voir un messager… messager de malheur !, elle détestait depuis peu ces hommes, ho non pas l homme en lui-même, mais ceux qui apportaient des messages, le dernier lui apportant la maladie de son époux.

Bonjour, que puis je pour vous ? Messire.

Bonjour Dame, vous ate bien Dame de Pannecieres ? Si tel est le cas j a un paquet pour vous.

Oui je suis bien Manon de Pannecieres,…un paquet vous dites ? Mais de qui ?

Le messager haussa les épaules :

Pas d' idée m’dame, mais vous le prenez ou pas, j'a va pas rester ici longtemps, vous voyez…

Oui oui donnez…

Manon fouilla dans sa poche pour donner son dû au gars pour qu’il puisse repartir. Il avait une drole de manière de parler, qui fit sourire Manon.

Elle referma la porte et regarda attentivement le paquet… il n y avait pas de nom d expéditeur, ni de mot l accompagnant…étrange. Manon alla s assoir sur une chaise prêt du feu pour l ouvrir.
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Manoncoeur



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Posté le: 19 Jan 2009 08:25 Sujet du message:

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Manon toujours a fixer le paquet, entrepris enfin de l ouvrir, elle delia les liens et ecarta le tissus, puis fixa le contenu du paquet, elle ne comprenait pas... c'etait une patte de lapin et une mini dague en fer.

Manon grimaça et les fit tomber à terre... qui lui avait envoyé cette patte, et pour quoi faire,? etrange present... ou etait ce un avertissement? La Dame ne se laissa pas demonter, elle prit la patte et se dit que cela boucherait une dents creuse a ses cochons. Et la mini dague, fut remise dans le contenant.

Mais il fallait qu'elle sache pourquoi elle avait reçu cela. Une petite vielle au village pourrait l eclairer, elle savait beaucoup de chose.
Sceance tenante, Manon mit sa cape et sans trop faire attention a son etat, se dirigea dehors, en claquant la porte.

Elle avançait sans trop faire attention aux gens qu'elle croisait, elle parraitrait mal polie, ... ben ça changera pas beaucoup, se dit elle en haussant les epaules.
La voila arrivée chez la vielle dame, la jeune femme frappa a la porte, et attendu que la vielle vienne lui ourir.

HOooo ma jolie, ça fait bien longtemps.... que me vaut cette honneur... je te fais pas entrer, tu comprendra.

La vielle sourit de coté.

Non t inquiete la vielle, j ai pas envie de toute maniere d entrer. Je veux juste savoir a quoi je dois m attendre? en recevant une patte de lapin et une dague.

La vielle la fixa

Rase les murs, je serais toi...

Et sans autre reponse claqua la porte et la ferma a clés.
Manon resta perplexe un instant, puis ne s attarda pas, elle rentra chez elle, sans avoir eut vraiment de reponse.

La seule chose qui la confortait, etait que Gillas serait bientot la.
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Manoncoeur



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Posté le: 20 Jan 2009 10:41 Sujet du message:

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En entrant chez elle, son pied écrasa un plie… bon sang c était la journée ! Elle l attrapa, et reconnu de suite le cachet… son cousin, celui dont elle n avait jamais parlé. Pourquoi lui avait il écrit cette fois ?
Manon décacheta la lettre et fut averti par celle-ci, qu’il passerait en Orléans, pour lui rendre visite… La jeune dame resta rêveuse un instant.
Il faudrait qu’elle en parle à Seprian, des qu’elle le croiserait. Manon n avait pas eu de nouvelle de sa famille, depuis la mort de son frère de cœur Dahila…
Elle rangea la lettre dans sa poche, et alla ranger sa cape, il fallait faire vite avant l arrivé de Gillas, et la visite de son cousin. Tout devait être impeccable…

[Dehors]

Tapis dans l ombre de fin de journée, une masse virile restait immobile, a guetter, a l affut du moindre mouvement dans la maison…. La surveiller, c’était son ordre… pas action avant d’être sure… Mais il en avait envie… car lui l action lui manquait.

Patience…
******

Manon repensa au paquet reçu le matin, et creusa dans sa mémoire si elle avait eut des menaces, et se rappela, cette histoire quand elle tenait l échoppe de fleurs à Montargis… elle avait bien faillit y laisser des plumes.
C’était étrange, elle avait l impression d être épié, alors qu’elle n avait remarqué personne, elle détestait ça…
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MessageSujet: Re: enfin reunis...   enfin reunis... Icon_minitimeSam 7 Mar 2009 - 15:58

La voiture cahotait sur le chemin, amplifiant les tambours qui martelaient ses tempes. Les enfants, à l'arrière, restaient calmes, jouant l'une avec sa poupée, l'autre avec un sac d'osselets. Ils avaient dormi une bonne partie de la journée, bercés par le roulis de la route. Il faut dire que le trajet était long depuis Montargis. La curiosité les avaient même rendus par moments assez remuants. Mais la lenteur de la voiture et les lieues à parcourir avaient eu raison d'eux, les laissant endormis sous la couverture.

Gillas regarda du haut de la colline le miroitement de l'eau dans le coucher de soleil. Tout était calme et il pouvait admirer la beauté des lieux. Il était heureux de retrouver son amour après une longue absence. Il respira doucement, mais une quinte de toux remonta de sa poitrine en feu, le laissant hagard, une main rougie devant sa bouche. Il essuya son menton et sa main, respirant avec peine, des étoiles plein les yeux. Les enfants avaient relevés la tête, derrière, et le regardaient avec des larmes dans les yeux. Il reconnaissaient difficilement leur père, les traits tirés, les joues creuses, les mains tremblantes. Mais il arrivait encore à jouer avec eux de temps en temps. Plus question pour eux de monter sur son dos, mais les osselets ou la poupée étaient encore à sa portée.

Il claqua les rênes sur les flancs du cheval, et la voiture se remit en route. La ville se rapprochait. Il admira la ville coupée en deux par la rivière, et se dit qu'il pecherait peut être un peu. Il arriva aux portes de la ville et salua les douaniers à leur poste. Il échangea quelques mots avec Sire Galaad, connaissance des couloirs de la douane à l'époque où il était surintendant. Après quelques échanges de civilité et la promesse de se retrouver en taverne si Aristote le lui permettait, il se mit en quete de la rue où habitait sa mie.


Les jours etaient passés, et elle avait toujours cette impression d etre suivit... elle se santait pas alaise.

Elle passait beaucoup de temps au tribunal et en taverne, pour ne pas rester seule... même si elle savait se defendre, elle ne connaissait ce qui la suivait... sans doute ce n etait rien...ou alors....

Manon secoua la tete, Gillas serait bientot la, elle aurait d autres chats a fouetter... et les enfants lui prendraient le temps qu ils lui reste. Elle leur avait preparé leur chambre, tout comme celle de Gillas, il fallait qu ils se sentent bien ici....

Manon avait ramené quelques plantes du marché pour les faire en tisane à Gillas pour le soir...pour la calmer.

Elle savait que le jour ou elle le serrait dans ses bras etait proche...voir imminant.

Gillas remonta une longue rue vers le centre du bourg. De temps à autre, il discernait à sa gauche la Loire, puissante et généreuse. Quelques barques de pêcheurs courageux y séjournaient, laissant leur occupant pécher à loisir sous le soleil fade de l'hiver. Les quais étaient vivants, occupés par de nombreux marchands ambulants cherchant à vendre quelques denrées achetées à bas prix dans une ville lointaine.

Son regard fleurta avec les enseignes des artisans blésois. Il devait s'habituer à cette nouvelle ville, il en faisait partie, c'était comme une renaissance pour lui. Renaissance de courte durée, il le savait, mais l'air frais lui faisait quelque bien.Il vit à distance un hospital, proche de la taverne municipale. A croire que les médecins et les malades se rendaient à ces deux établissements, dans des buts bien divers, cela va de soi.

Il continua en ce sens, longea l'hospital et arriva sur la place du lavoir. Là, les femmes martelaient leur linge à l'eau froide, le rinçant ensuite à grande eau, échangeant les potins de la ville avec force gestes et rebuffades. Il sourit, pensant de là où il venait. Toutes les villes se ressemblaient, Montargis avait été comme celle là en un temps reculé où les baptêmes se faisaient à l'odeur du chouchen, les sermons étaient fleuris et les villageois amènes et sympathiques. Ce temps là était lointain, beaucoup étaient partis ou étaient morts, dans des circonstances bien diverses. Un noeud serra sa gorge, et il respira difficilement le temps que sa nostalgie soit refoulée au fin fond de son coeur. Il se recomposa un visage souriant, et reprit sa route. La boucherie n'était pas loin.

Dans une petite rue annexe, il discerna la boucherie de sa mie. Il appela les enfants d'une voix douce, et leur montra la devanture. Il pourraient jouer dans la rue sans difficulté, peu de chariots semblant se rendre icelieu. Il stoppa la voiture devant la boucherie, et essaya d'appeler de la rue.

Eh !! La bouchère. Z'avez t'y pas que'ques charcutailles pour un pov' voyageur qui s'meurt de faim...

Les enfants pouffèrent de rire devant l'accent cru de leur père. Il avait parlé comme cela en un temps, mais il était lointain, et même sa femme ne le connaissait pas en cette époque. Depuis, il avait côtoyé bien du monde et avait appris à parler comme ils se devait. Elle allait être surprise en l'entendant parler de la sorte...


Manon était entrein de s appreter pour la soirée, elle avait naté ses cheveux et enfler une robe bien chaude, elle avait pour projet de rester au coin du feu pour y lire des recueilles sur les comtes de fées. Elle adorait ça, cela la faisait rever. Quand sa tranquillité fut brisé par des hurlements dehors, mais qui donc pouvait bien hurler ainsi??? Elle n avait pourtant pas mit d affiche disant qu il y avait de la viande a vendre... elle pensa un instant que certains villageois ne manquaient pas d air de venir hurler a sa portes ainsi.

Et ce st un peu enervée, qu'elle ouvrit la porte de l echoppe, et sans trop faire attention, a qui etait devant elle lança:

NON MAIS CA VA PA.......................pas

Manon stoppa immediatement de hausser la voix, rougit en ayant reconnu son epoux, qui etait hilard de sa betise...
Tellement heureuse de le voir enfin, qu'elle ne lui en tenu meme pas rigueur, elle se jetta a son cou.

Mon amour, enfin vous voici!!! j ai tellement eu peur si vous saviez... mais vous voila.

Elle l embrassa et immediatement apres, elle regarda autour, si les enfants etaient la.

Mon aimé? les enfants sont pas avec vous?

Elle fut prise legerement de panique.

Deux bourrasques passèrent à coté de Gillas, le faisant chanceler. Ses enfants venaient de se jeter dans les bras de leur mère, la couvrant de baisers. Elle leur avait beaucoup manqué, et les jeux dans le chariot n'avaient été là que pour masquer leur impatience. Ce spectacle lui remplit le coeur de joie. Il se frotta les yeux, comme pour graver à jamais ces images dans sa mémoire, mais c'était malheureusement plus par lassitude. Le voyage avait été long, trop long, et la tête lui tournait un peu, des points noirs venant obscurcir sa vision.
Il relacha la pression sur ses yeux, et les points blancs remplacèrent les points noirs, puis sa vue revint à l'habitude. Il sourit à sa femme, tendrement, puis se tourna lentement pour descendre de chariot. Cela n'était pas facile, mais restait encore à sa portée. Il posa pied à terre et jeta un coup d'oeil à la rue. Il claqua la langue d'un petit air désapprobateur.

Comment voulez vous voir du monde à la boutique si vous êtes dans cette rue étroite. Vous méritez bien mieux, mon amour, bien mieux...

Il se tourna vers elle, attendant que les enfants lui laissent leur mère. La scène était trop belle à voir et il ne voulait les déranger en rien, le coeur gonflé de joie de voir la famille réunie... enfin...
Il fit le tour du chariot pour passer à l'arrière, et libéra le haillon, lui permettant d'atteindre les sacs de toile et la malle contenant ses affaires les plus précieuses. Eudes, du domaine, apporterait sous quelques jours les dernières affaires importantes, et il pourrait enfin souffler un peu.
Manon le rejoignit à l'arrière, se serrant contre lui. il se tourna pour la serrer dans ses bras, l'embrassant sur la joue, profitant de cette proximité qui lui avait tant manqué. Voila, les dernières lignes de son histoire étaient en train de s'écrire, et Dieu savait combien de pages il lui rester à griffoner avant que la Mort ne le rattrape et ne lui arrache son dernier souffle. Il soupira d'aise, pensant qu'au moins, il quitterait ce monde au coté de sa famille, même si ses compagnons de voyage n'étaient pas là.



Manon fut soulagée, quand ses enfants se ruerent sur elle, elle les sera contre elle, et les embrassa avec tout l amour d une mere, dont les enfants lui manquaient.
Elle ne quittait pas non plus du regard son epoux, qui avait le visage tres fatigué... cela lui dechirait le coeur, et bouillait interieurement de ne pouvoir faire quoi que ce soit.
Toujours les petits accrochaient a ses jupons, elle sourit a Gillas, quant a sa reflexion sr l emplacement de la boucherie...

Mon aimé, ici je suis bien... a l écart, vous savez que je n aime pas quand il y a beaucoup de monde. Et je ne sais pas si je merite mieux, j en ai jamais été persuadé....

Puis les cherubins, allerent a l interieur, attiré par l odeur des buiscuits, c etait bien les seuls a aimer les biscuits de leur meres...
Manon alla vers son aimé pour le serrer dans ses bras... il lui avait tellement manqué.

Venez a l interieur... il fait bien meilleur.

Elle l attira doucement dans la piece principale, ou le foyer de la cheminée brulait assez fort pour donner une douce chaleur.
Elle retira le manteau de gillas, et le fit s assoire pret du feu. Elle allait tout faire pour que ces derniers moments soient doux... car elle savait que bientot, Aristote les separrait definitivement... il avait gagné cette fois. Le tres haut avait essae plus d une fois... sans ressir, mais la il fut plus malin ou sournois...Manon le maudissait.

Les enfants se mirent au pied de leur pere, et Manon sur l accoudoire du fauteuil, tout contre lui.

Vous verrez Blois est une ville, paisible et agreable...
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MessageSujet: Re: enfin reunis...   enfin reunis... Icon_minitimeSam 7 Mar 2009 - 15:58

La soirée avait été douce, au coin du feu, auprès de Manon et de ses enfants. La maison était simple, bien loin du domaine du Val ancien dans lequel il avait passé beaucoup de temps, et du Chateau d'Orléans où il avait moultes fois trainé ses chausses. Mais la simplicité était un plaisir quand on voulait retrouver ses racines, loin des batailles politiques et de la verve de certains nobles. La flamme du feu de cheminée était la pureté qui lui avait tant manqué durant de nombreux débats pour le bien du peuple.
Il se laissa aller à la douceur, caressant doucement les cheveux de son aimée, buvant une verre de cidre. C'était cela, la vraie vie, et non la course permanente pour un siege de Gouverneur ou de Duc. Dans un sens, il était heureux d'avoir été écarté par les votes du trone de Duc. Sa santé précaire n'aurait pas été un avantage pour le Duché, et il n'aurait pas pu profiter de ces moments avec sérénité.
Il s'endormit dans le fauteuil, las de la route, engourdi par la douce chaleur de la cheminée. Son sommeil fut lourd, parfois troublé par cette toux qui le laissait rarement au repos. La lumière du jour le réveilla, et les bruits étouffés des enfants à l'étage lui indiquèrent qu'il était bien le dernier à se réveiller. Il se leva, tout ankylosé, et monta difficilement l'escalier, désireux de connaitre le reste de la maison.


Entrain de jouer... les enfants virent leur père arriver, Ils se levèrent très vite pour aller prêt de lui... même avec leur jeune âge, ils sentaient bien que leur Héros était fatigué et que cela n allait pas.

PAPA!!! dirent-ils à l unisson.

Manon sorti immédiatement de la chambre, pour rejoindre son époux. Elle l embrassa avec douceur, rassurée qu’il se soit réveillé et qu'il a pu monter les marches.

Mon aimé, vous voila debout...se n ai pas sage!!!

Elle glissa la main dans le sienne, puis l attira doucement vers la chambre...

Voila mon aimé, ici vous vous reposerez, c est une maison modeste, mais on est bien vous verrez... je me sens moins perdu qu'au domaine à vrai dire.
Je connais votre curiosité, et je vous montre le reste des pièces... après...

Elle se retourne vers lui, le regard, d une mère à son enfant:

REPOS.

Elle fit visiter donc l maison, au rythme de Gillas, les enfants collés au basque de leurs parents. C'était une maison qui ne comprenait que deux chambres, une petite pièce d'eau, et sa grande pièce principale... la boucherie était attenante.
Mais Manon s y sentait bien, elle lui rappelait un peu l échoppe de fleur, qu’elle avait eu à Montargis.

Elle n avait pas quitté du regard Gillas, toujours si inquiète pour lui, elle savait qu’Aristote leur laissait en peu de temps... Elle l aimait tant, et le voir souffrir la meurtrissait.
Le souvenir de leur rencontre fit apparition dans ses pensées... elle qui était si timide, avait eu le courage d aller le voir, lui juge du Duché a cet époque, et elle fut sous le charme des le premier regard.


Les jours avaient passés, et Gillas avait mis un peu d'ordre dans ses affaires. Oh, rien qui concerne la noblesse, son titre étant si petit qu'il n'était pas reconnu par l'Hérauderie, ce point n'était qu'un détail. Il partirait avec son titre.
Par contre, il assurait les arrièrs de Manon et des enfants en mettant de coté tout ses écus. Il avait eu une vie fructueuse, même si beaucoup de son argent était passé dans des aides diverses, allant aux amis, à la ville voire au Duché. C'était normal, même si d'autres ne pensaient pas comme lui. Mais le principal est qu'il ait l'ame en paix. Et il l'avait. Il n'avait rien à se reprocher, ce qui était tout de même énorme.
Il tira machinalement sur ses manches bien trop amples maintenant. Il avait tellement maigri qu'on pouvait lui compter les cotes. Il aurait fait un très mauvais cochon pour la cochonaille, plus de gras sur le corps... Il soupira et reprit ses écrits d'une main tremblante. Il devait faire ses affaires au plus vite, et en toute légalité, ou il pourrait faire prendre un risque à sa famille... Alors que tout était légal dans cette affaire...
Il soupira et regarda dehors. Les oiseaux chantaient, malgré le froid encore présent. Il entendait le brouhaha de la ville, si agréable, si vivant. Il s'abima dans ses pensées, ne voyant pas le soleil accélérer sa course
.

Manon, avait rejoint son mari sans bruit, il se reposait enfin... il avait l air paisible.
Manon assise a ses cotés, le regarda comme pour graver son visage a jamais ...
Elle repensa a toutes ces soirées passé a ses cotés, sans rien dire, a le regarder travailler, ou ses moment seule a l attendre, sans jamais lui reprocher, l amour qu’il lui portait, lui suffisait. Nombreux ne comprenaient pas qu'elle soit si compréhensive, beaucoup serait déjà parti, mais pas Manon elle avait toujours était la, prêt de lui, a chaque instant.
Même Gillas parfois, s en voulait, d être si peut présent, à chaque fois elle, lui répondait, que ce n était pas grave, l amour est plus fort que l absence.

Elle passa sa main sur le front humide de son aimé, les larmes coulaient, elle savait que la vie, sans son époux serait dure, la société n aimait pas les femmes seule, surtout élevant des enfants... elle devrait affronter le regard des Nobles, dont elle ne ferait plus parti.

Mon amour... que vais je devenir sans vous?....

Elle s allongea, pour se blottir contre lui. Sil devait quitter son corps, cela serait encore avec sa femme a ses cotés.


Quelques jours avaient passés, et il avait senti ses forces décliner lentement, mais surement. Il avait du mal maintenant à manger, et son ventre ne lui autorisait que de maigres quantités. Il n'osait plus retirer ses vetements que dans le noirceur de la nuit, ne se reconnaissant plus à cause de sa maigreur.
Il avait enfin réussi à boucler toutes ses affaires. Les quelques jous qui lui restait allaient se passer en famille, bien loin de la noblesse, des tavernes ou de toute mairie ou parti politique qui l'avaient vu oeuvrer durant toutes ces années. Tant d'heures passées à calculer et à réfléchir pour s'adapter à tous ces changements royaux ou naturels. Il en avait connu, des modifications, et il avait tout fait pour que peu en souffre. Il y en avait toujours, malheureusement, mais le mieux à faire était d'épargner le plus grand nombre. Ahh !! La politique et l'économie étaient des domaines bien compliqués. Il tendit l'oreille aux bruits de la maison. Manon devait se trouver dans une pièce proche, en train d'oeuvrer pour la justice Orléanaise, et il entendait les enfants non loin, toujours occupés à se chamailler pour quelque jouet ou quelque poupée indivisible. Il soupira et ferma les yeux pour quelques instants....


Dans la piece d a cotée, manon travaillait sur les dossiers du tribunal, ses enfants a ses pieds jouants ...

Elle laissa un instant son travaille, pour laisser vagabonder son esprit, elle savait Gillas dans la chambre a cotée, tres faible, elle devrait demander a un pretre de venir... d ici peut, mais elle repoussait cela, pensant que cela reculerait le moment, ou Gillas les quitterait.

Si, Gillas ne lui avai pas fait promettre de rester envie, elle se serait allongée a ses cotés, laissant les enfant au domaine avec Dom et Johan, et aurait attendu la fin avec lui...

Mais elle devrait se battre, seule maintenant, il ne serait plus la pour la consoler, la soutenir, et la comprendre. Et ça, cela effrayait Manon.

Il fallait qu"elle ecrive aussi aux amis, pour les prevenir.... Comment allait elle faire....

Manon posa sa tete sur le bureau et se mit a pleurer, les enfantsse regarderent , ne sachant pas vraiment quoi faire.


Quelques jours avaient passés encore, et il ne se reconnaissait plus. Il avait du mal à soulever sa cuiller pour manger le peu qu'il mangeait, et il restait de moins en moins éveillé. Partie... Partie, la fougue de sa jeunesse, finies les nuits blanches qu'il pouvait enchainer avec des journées de dur labeur. Plus de nuits de garde à la fraicheur de la nuit, plus de nuits à travailler à la lueur de la bougie, le calme et le repos, beaucoup de repos...

Il rouvrit les yeux pour remarquer que les heures avaient encore passées. Il vit les enfants entrer pour venir le voir. Il leur caressa difficilement les cheveux, leur sourit encore une fois. Leur sourire, il ne lui restait plus que cela. Il n'avait plus la force de quitter son lit pour jouer avec eux. Ils le sentaient aussi, bien que le comprenant difficilement, leur père les ayant habitué à tout autre chose. IL les serrait contre lui, profitant de ces derniers instants, respirant l'odeur de leurs cheveux, les sentant si plein de vie contre lui. IL ferma les yeux, voulant en profiter au maximum.

Encore des heures de passées sans qu'il remarque qu'il s'était endormi. Il n'avait pas remarqué que les enfants étaient partis, le laissant se reposer. peut être Manon était elle passée pour les faire sortir pour qu'il se repose. C'était une vrai mère pour lui dans ses moments de faiblesse. Heureusement, les derniers étaient en train de se terminer. Il tourna le regard et vit sa prothèse à coté de la chaise. Une petite merveille qu'il avait imaginée suite à son accident et à l'amputation de son tibia droit. Peut de monde connaissait son secret, et il en était heureux. Mais bon, cette fois, il allait partir, laisser la place à la jeunesse. IL soupira, ferma les yeux une nouvelle fois. Demain serait un autre jour, s'il voyait le jour...


Au matin du 2 mars 1457, ses paupières restèrent fermées.
Le soleil s'était levé, comme chaque matin, mais rien n'y changea rien.
Quelques rares oiseaux vinrent à la fenêtre, mais cela n'y changea rien.
La vie s'éveilla dans les rues, mais cela n'y changea rien.
La vie avait déserté le corps de Gillas pendant la nuit, fuyant ces poumons malades et son corps ravagé, affaibli et squelétique. La mort l'avait visité une fois de plus, mais cette fois, il n'avait pas eu les arguments pour la repousser. Il reposait sur sa couche, les yeux clos, un filet de sang au coin de la bouche, certainement du à une ultime quinte de toux. Son visage était calme, serein, laissant penser, mis à part par sa paleur, que ses yeux allaient de nouveau contempler le soleil bientot.

La maison s'anima tout doucement, et les premiers cris et les larmes de Manon résonnèrent dans la maison. La tristesse allait toucher cette demeure pour un temps, puis la vie reprendrait le dessus, ne laissant que les souvenirs d'une autre époque, d'autres lieux faisant saigner encore et encore le coeur de ceux qui se rappelleraitent de lui. Seul Aristote savait quelle empreinte il allait laisser, mais la seule chose qu'espérait ce qui restait de Gillas en montant aux cieux, c'est ce ce seraient des pensées de joie et d'amitié, de camaraderie et de fraternité, laissant loin la haine et la jalousie. La route étaient pour le moment tracèes pour lui, il allait rejoindre le Tout Puissant en ces terres de paix et de sérénité


Les hurlements de douleur se firent entendre dans la maison a peine eveillée... Manon n avait pas pu reveiller son epoux, cette fois ci.

Les enfants etaient restés dans leur chambre, petrifiés par les cris de leur mere. Ils avaient aussi compris ce qui se passait, le pere etait parti vers d autre cieux, maman leur avait deja expliqué.

Manon a genoux au pieds du lit, pleurait sans pouvoir se calmer. Gillas etait parti, soulagé de la douleur, les laissant ici, sans lui, sas son humour et son amour, celui qui savait comment aimer Manon, et la calmer a chaque fois, il avait les mots, les gestes, lui seul savait comment elle fonctionnait... enfin le pensait elle.

Leur amour, ne se terminerait pas la, il resterait vivant au dela de la mort... des le premier jour et ce jusqu a sa fin, Manon etait en admiration devnt Gillas.
Son seul et grand amour, n etait plus... Manon etait si desesperait.

NE ME LAISSE PAS!!!!!!!!!!!!!!!!! JE VEUX PAS NON!!!!!!!!!!!!!

A cet instant elle avait voulu le suivre... mais elle lui avait fait une promesse... continuer a vivre.


Les jours etaient passés, elle avait nettoyé son epoux et lui avait mit son plus bel habit, des bougies etaient installé tout autour de lui, il paraissait si en paix, elle le regardait avec tristesse.

Elle lui passa machinalement la main sur le front, comme si il allait lui sourir, ouvrir les yeux, et comme avant lui parler

Les enfants etaient repartis au Domaine avec Marie, ils n avaient pas a vivre la veillée funebre, c etait pas de leur age, il vallait mieux qu'ils garde l image de leur pere, autre que la mort.

Manon restait la, sans dire mots, le regard figé sur Gillas, elle souffrait tellement... cette douleur allait elle s estomper? elle l esperait



(hrp de LDJ gillas:[HRP]Merci à tous ceux qui ont croisé ma route, ou sur la halle, ou sur MéSaNge. Ma porte reste ouverte à ceux qui me connaissent et bon courage à tous dans ce jeu merveilleux que je ne quitte que par manque de temps personnel, mais que je retrouverais peut être un jour. J'ai enterré beaucoup de personnages RR, à mon tour d'aller fleurir la terre.)



A TOI MON AMOUR
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manoncoeur

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MessageSujet: Re: enfin reunis...   enfin reunis... Icon_minitimeLun 9 Mar 2009 - 15:32

Manon c'etait enfermée chez elle, ne voulant voir personnes... Elle etait allongé sur le lit, pret de Gillas, ne voulant quitter son époux.
Elle n aurait jamais imaginier que son depart, lui serait autant insupportable...
Elle comprennait que l amour qu'elle portait à Gillas etait bien plus fort encore qu'elle le pensait...
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seprian59

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MessageSujet: Re: enfin reunis...   enfin reunis... Icon_minitimeMer 11 Mar 2009 - 12:34

Voilà qu'un grand homme est parti dans l'autre monde , un homme parti bien trop tôt à la rencontre d'Aristote laissant derrière lui une femme et deux petits anges , enfin anges...disons qu'ils ont pas le caractère de leur mère.
Il avait entendu des rumeurs , non pas vraiment des rumeurs , il savait son amie chez elle en train de se noyer dans ses larmes , ceci était compréhensible , elle venait de perdre l'être le plus cher à ses yeux.

Il se rendit donc chez elle , sans frapper , il ouvrit doucement la porte pour aller la voir , il l'a vit devant le lit où le défunt Seigneur était allongé , tout pale , sans bouger , mesme pas un battement de cœur , c'est donc comme ça que l'on lorsque l'on meurt...
Il alla se placer près de son amie et l'enlaça , il n'aimait pas voir ses amis pleurer mesme si elle avait de grande raison pour..mesme lui devrait pleurer mais non il ne le fera pas.
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Isadam

Isadam


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MessageSujet: Re: enfin reunis...   enfin reunis... Icon_minitimeJeu 19 Mar 2009 - 12:52

Isadam avait reçu une missive de Manoncoeur et c'est avec un grande tristesse qu'elle appris cette nouvelle qui la chamboula.

Plusieurs souvenirs remontaient à son esprit. Elle se rappela la première rencontre avec cet homme qui tout naturellement l’avait aidé à vendre son maïs. Quelques jours plus tard, ils avaient accordé luth et violon afin d’animer une taverne de Montargis. Elle se remémorait aussi le jour où il lui avait donné les clés de la mairie. De plus, lors de son mandat de Duchesse elle avait eu l'honneur de le décorer de l'Ordre du Mérite Orléanais.
Le temps filait et Gillas était toujours là, comme un immortel... comment penser qu'un tel homme puisse un jour nous quitter.

Gillas était un homme d'une immense bonté, dévoué et d'une grande honnêteté. Une perte énorme pour sa famille, mais aussi pour ses amis et le Duché tout entier.

Isadam regarda Gillas allongé et inerte, elle posa sa main sur l'épaule de Manon et ferma les yeux comme pour adresser un dernier aurevoir à son ami.
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manoncoeur

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MessageSujet: Re: enfin reunis...   enfin reunis... Icon_minitimeVen 20 Mar 2009 - 16:41

Manon santait des presences...mais ne savait pas trop qui, elle n'etait pas trop dans le monde réel...la douleur la faisait partir loin, essayant d oublier...voulant ne pastenir la promesse qu'elle lui avait faite.... Mais il lui en voudrait tellement si elle le rejoignait trop vite.

Les presences lui faisait du bien, mais etait incapable de s'exprimer.
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MessageSujet: Re: enfin reunis...   enfin reunis... Icon_minitime

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