Entrée

Nombre de messages : 126 Localisation RR : Blois Date d'inscription : 18/04/2009

Greg voulait voir David,prendre de ses nouvellles ect

Il arrivat devant la porte et toca..attendant une réponse...

David marchait dans les rues de Blois, il était en train de rentrer chez lui pour ramener ses prises de pêche, et fut étonné en arrivant devant sa porte d'y trouver Greg qui frappait. Il s'approcha en souriant, et le salua.

Salut Greg ! Ça va bien ? Tu voulais me voir ?

Nombre de messages : 126 Localisation RR : Blois Date d'inscription : 18/04/2009

Greg vu David lui serra la main et dit,

Oui!Je voulais te parler de ton escorte!Tu pense prendre des gens a combien de caractéristiques?Et aussi c est des longs voyages car je serais bientôt dans l armée

David sourit, une personne de plus était intéressée par son idée...

Alors au niveau des caractéristiques, pour être vraiment efficace, évidemment, il faut un maximum de points de combat. Ils sont définis comme suit :

0 - 49 PF -> 1 PC
50 - 99 PF -> 2 PC
100 - 149 PF -> 3 PC
150 - 199 PF -> 4 PC
200 - 255 PF -> 5 PC

Après, je ne demande rien au niveau de l'escorte, il faut savoir que vous courrez un risque plus important si vos points de combat sont moindre. Après quant à la durée des voyages, tout dépend du voyage.

Invité

Dark' arrive un peu craintive et regarde partout autour d 'elle n' osant faire un pas de plus .
Un frisson , un pas après l' autre , elle avance sereine

Après la fête elle avait acceptée son invitation

David ? David ? ....

David était là évidemment, dans un mélange de confusion et de joie, il la regardait dans le noir, elle qui ne connaissait pas les lieux, elle qui le suivait sans même savoir où elle allait exactement. Mais il était là pour la guider. Là pour être avec elle.

Je suis là ma douce.

Lui prenant la main, l'attirant à lui, il la rassura d'une étreinte, puis alluma une bougie pour éclairer les environs proches. Il lui sourit, l'embrassa tendrement, et lui fit faire un petit tour de la maison. Pas besoin de mots. Tout était si naturel, si vivant, si calme. Leur visite les mena jusqu'à la chambre où il s'arrêtèrent pour une douce nuit. La nécessité d'un contact, d'un baiser, de la chaleur d'un corps, de l'amour qui fait battre les coeurs. David s'endormit paisiblement, un dernier baiser aux lèvres de sa belle.

David arriva chez lui, encore tout fatigué du travail à la mairie. Il alla sans même prendre le temps d'autre chose boire une grand pichet d'eau fraiche, et rassembler tout ce qu'il fallait pour un pique nique avec la chaleur qu'il faisait dehors. De l'eau des légumes frais, des fruits, un peu de pain. Le bonheur. Pas besoin de viande ou de poisson pour ce midi ensoleillé.

Il rassembla le tout dans le premier panier qu'il trouva, prit un drap histoire de ne pas manger de la terre, et partit dans son champ rejoindre sa soeurette.

Voilà des mois qu'elle ne l avait pas vu, qu'elle n'avait meme pas eu de ses nouvelles.
Mais voilà il lui avait proposé de venir le voir, et sans vraiment refléchir avait accepté.
Sirelia se trouva face à la porte, de chez lui, hesitant a frapper, puis frappa de grand coups.

David n'était pas chez lui... Il était à son bureau comme tous les matins. L'heure du repas approchant, il s'était décidé à vider un peu son garde manger personnel, plutôt que celui de la mairie... On n'usait pas des impôts n'importe quand...

Il marchait tranquillement dans les rues de Blois. Il les connaissait par coeur. Ces couleurs, ces odeurs, tout lui était familier. Quand il arriva devant chez lui cependant, il y avait quelque chose d'inhabituel. Une femme. De dos, elle ne lui disait rien. Mais elle était en train de frapper à sa porte. Il la connaissait peut être après tout. Il s'approcha, silencieusement, mais sans vouloir l'effrayer.

Bonjour, je peux vous aider ?

Sirelia arréta de frapper, quand IL venait de lui parler, sa voie, n avait pas changé, elle se retourna, esperant qu'elle n avait pas changé... enfin pas trop.
Elle afficha un sourire, heureuse de le revoir , en faite.

Bonjour David, comment vas tu?

Il avait l'air bien, epanouie, et beau.

David n'en croyait ni ses oreilles ni ses yeux. Ces intonations, ce visage... Quelques détails différaient... Mais c'était bien elle... La femme qu'il croyait morte avait reçu ses pigeons...

Sirelia ? C'est bien toi ?

Il ne put cacher le sourire qui s'imposait à lui. Elle était toujours la même, toujours aussi belle, et ce sourire à fissurer les murs... Il n'en revenait toujours pas et pourtant, elle était bien là.

Elle se plongea dans les bras de David, sans un mot, pour le serrer contre elle, il lui avait manqué c'etait certain.
Elle etait revenue dans cette ville, qui l avait accueilli a son depart de Chinon, ou elle avait fait des connaissances, meme des amis.. Henri, Mike... David et Kiki, tout les souvenirs remonterent dans son esprie.

Oui David c'est bien moi... ça fait longtemps hein?!

Elle rit heureuse de la voir, en bonne santé, en vie, la pret d'elle.

Elle souriait, et vint le serrer contre elle... Il n'avait qu'une envie, lui rendre son étreinte... Il la serra alors dans ses bras, se laissant submerger par des images de son passé. Il laissait ses sens prendre le dessus, respirant son parfum, écoutant son coeur qui battait, sentant la chaleur de sa peau au travers des vêtements...

Comment je vais ? Je vais bien, fatigué par le surmenage de la mairie... Mais sinon on survit on survit... Et toi... Parles moi de toi... Je... Il avala difficilement le peu de salive qu'il restait dans sa bouche sèche... Je te croyais morte...

Il se recula pour pouvoir la regarder droit dans les yeux... Eux n'avaient pas changés.

Elle fut prise d un fou rire, nerveux certe, mais elle rit sans pouvoir s arrêter. Elle le regarda dans les yeux, apres avoir stopper, mais toujours le sourire aux lèvres.

Tu es Maire? tu as bien avancé dis moi...je suis fière de toi.

Elle baissa le regard, et lui prit les mains.

Oui c'est ce que j'ai fait croire, enfin je le fut pratiquement, c'est une longue histoire, si tu as le temps.

Elle riait. Quoi de plus beau que le rire d'une femme qu'on aime...

Du temps ? J'ai tout ce qu'il te faudra et plus encore...

Il souriait, prêt à l'écouter, et puis il réalisa qu'ils étaient encore sur le perron de sa maison... Tant qu'à faire, étant le propriétaire des lieux, ils pouvaient bien se trouver un endroit tranquille où s'asseoir, avec un verre d'eau bien fraiche ou autre.

Mais avant toute chose, si nous entrions ? J'aime bien le devant de ma maison, mais je préfère m'asseoir quand il y a de longues histoires à écouter.

Elle prit le bras de David, puis emboita le pas, le suivant à l'intérieur. Elle le regarda avec un regard tendre, son regard pour lui n'avait jamais changé. Elle espérait juste qu'il comprenne son geste, il ya bien longtemps.

Oui je te suis, montre moi où tu vis...

C'est le sourire aux lèvres qu'il lui fit faire le tour rapide de son domicile. C'était mine de rien une maison modeste. De quoi vivre pour un homme, ou un couple, ou une petite famille... Il avait une chambre, toujours la même, une cuisine dont il se servait peu depuis qu'il travaillait à la mairie, une pièce d'eau, et surtout le salon qui faisait office de salle à manger. Il lui indiqua un sofa souple dans lequel elle pouvait s'asseoir le temps qu'il aille chercher des rafraichissements. Il revint très vite avec une carafe d'eau fraiche, et deux verres.

Il s'installa à son tour, tout près d'elle, et la regarda en souriant, près à toute longue histoire qui s'imposait. Lui aussi en avait une. Et il était prêt à la lui raconter si elle le voulait bien...

Je t'écoute Sirelia. Racontes moi tout.

Il ne lâchait pas ses yeux du regarde, un grand sourire arborant son visage.

Sirelia se plaça sur le sofa, et attendit qu'il revienne, regardant chaque mouvement, de David, ne le lachant pas du regard, comme si elle avait peur qu'il parte. Elle sourit quand il veint s'assoire.
Elle prit le verre et but une gorgée, et le fixa du regard, souriante et heureuse.

J'étais très malade, condamnée m'avait on dit... j'ai voulu te protéger de la souffrance de me perdre en t'éloignant, mais c'est moi qui ai souffert.
Apres des mois de remèdes, on m a cru morte et un chaman, a su me guerrir... J'ai changé un peu, dû a cette maladie, mais interieurement je suis la même... la suite tu la connais, j'ai eu peur de venir te voir, j'avais peur que tu m en veuille, et que tu ne comprenne pas.

Elle lui prit les mains dans les siennes

Il écoutait poliment. Depuis qu'il s'étaient rencontrés, il avait appris à écouter maintenant. Il buvait littéralement ses paroles, et craignait la suite... Il ne savait pas quoi répondre. Il ne connaissait même pas la nature des sentiments qui l'envahissaient. Il subissait. Et il pensait. Il avait l'esprit en ébullition. Et il répondit, presque sans s'en rendre compte.

Je... Il prit soin de choisir ses mots... Je ne t'en veux pas. Je ne t'en voudrai jamais. Je... je comprends, enfin je pense.

Elle lui prit alors ses mains dans les siennes, et il fut à nouveau assailli de souvenirs. De bons souvenirs, et certains lourds... Très lourds... Il serra précieusement ses mains, comme si il avait peur qu'elle parte à nouveau.

Je suis là maintenant, tu es là maintenant.

Elle se sentait étrangement bien, il avait l'air d'avoir muri, plus...adulte, c'est vrai que les années étaient passées et que beaucoup de choses leur étaient arrivé, à lui et à elle.

Elle le regarda, elle lui sourit... ha David ce garçon qui etait perdue dans les sentiments humain, qui avait eu la force de lui avouer son amour, même avec la peur qu'elle ne parte.

Oui je suis la, et j'espere pouvoir rester tu sais.... je suis désolée du mal que j'ai pu te faire en disparaissant.

Elle serra très fort les mains de David. son éternel ami.

Nous sommes bien plus que des amis, je le sais... veux tu que l on apprenne a se découvrir de nouveau?

Il sourit à sa dernière phrase... Bien plus que des amis... Oui c'était certain. Mais que restait il de cette plus-qu'amitié... ? Il ne le savait pas, et au moment même il y pensait, il y eut cette image qui le perturba. Il se senti soudain plus perdu encore que les derniers jours qui s'étaient écoulés. Il ressentait à nouveau tout l'amour qu'il avait eu pour Sirelia, cet amour qu'il avait eu tant de mal à lui avouer, ce baiser qu'il n'avait réussi à lui voler que très difficilement. Et en parallèle, il voyait Ju, sa belle Ju, la femme dont il était passionnément amoureux. Il ne savait plus où son coeur se cachait.

Il regarda alors celle qui se tenait près de lui, chez lui... Il se mit à rougir, sans aucune raison autre que le trouble qu'elle lui faisait ressentir.

Il se leva, et la rejoignit sur le sofa, s'installant près d'elle. Il lui prit tendrement la main, ne lâchant pas ses yeux du regard. Il lui sourit, et sans répondre à sa question, il lui posa un tendre baiser sur la joue, à la commissure des lèvres. Il se recula et la regarda à nouveau. Il ne trouvait pas les mots pour exprimer ce qu'il ressentait.

Son coeur se mit a battre intencément, quand il lui deposa un baiser sur la joue, son regard se troubla en le regardant, étrange sentiments de bien être et de gêne. Elle n'avait jamais arrêté de penser a lui, elle n'avait jamais reussit a l oublier, elle savait qu'elle lui avait fait mal, et s'en voulait beaucoup.

Sirelia lui serra les mains et sourit.

Dis moi, mon David qu"as tu fait durant tout ce temps, raconte moi, tu as une jolie maison, as tu des amis? une fiancée? dis moi tout.

Elle avait soiffe de savoir, de connaitre tout , de rattrapper tout ce temps perdu.

David était tout sourire... Il s'attendait à ce qu'elle lui pose cette question, mais il ne s'attendait à ce "mon David"... Des souvenirs plein la tête, il réalisa qu'il n'avait toujours pas répondu.

Il la regarda, et commença à prendre la parole, la gorge un peu sèche au vu de ce qu'il allait dire...

Depuis que je suis parti, c'était à Chalons je pense... Je suis rentré directement à Blois. Je me suis mis à travailler pour ne pas souffrir de ton absence. Il sourit... Je travaillais pour Chadada, j'étais son adjoint à la mairie. Et j'étais devenu le conseiller aux arts et à la culture. J'organisais le concours du "petit futé"...

Tous les jours, je croisais une animatrice, avec qui je partageais des idées. On discutait énormément... Pour finir, on passait tout notre temps ensemble. On parlait travail, certes... Mais j'étais bien avec elle. Je ne me posais pas de questions, je ne réfléchissait plus. Je ne souffrais plus. Et un soir... Cette amitié naissante, cette franchise, ces rires... Tout ça c'est changé. Il se mit à regarder dans le vague, les yeux brillant de l'amour qu'il vouait à ces deux femmes, mais il continua. Je l'aimais, elle m'aimait. Le temps passait, nous étions heureux, à Blois, entouré de nos amis... Et en septembre... J'ai reçu une lettre de ma soeur que je croyais morte. Elle me demandait de la rejoindre... Mais je n'ai pas pu quitter la femme que j'aimais. et je vivais, dans une semi angoisse lourde... Je travaillais beaucoup dans mon moulin pour chasser ces images... Et puis j'ai reçu une nouvelle lettre... Je ne me souviens plus exactement quand.

Tout ce dont je me rappelle, c'est que ma soeur était mourante, et qu'elle voulait me voir avant de passer dans l'autre monde. Je n'ai pas réfléchi. Je n'ai dit au revoir à personne. Je suis juste allé la rejoindre. Quand je suis arrivé, elle ne reconnaissait plus ses meilleurs amis, et pourtant elle m'a reconnu moi... Séparés depuis près de dix ans... Il tentait de retenir ses larmes... Et elle... elle... Elle est morte... J'étais fou de rage... Contre moi... J'aurai pu la voir, j'aurai pu la connaitre, si seulement j'étais venu quand elle me l'avait demandé. Mais non je suis trop égoïste...

Quand je suis rentré à Blois, plus rien n'était pareil. La nourriture était fade. Les couleurs étaient délavées. Les rires sonnaient faux. Mais l'amour était le même. Soudain, il serre les poings et les dents... Aveuglé par mon chagrin, je n'ai pas vu sa main tendue pour m'aider. Je me suis réfugié dans mon moulin, de jour comme de nuit, à abattre le plus de travail possible. Je ne mangeais plus, je ne buvais plus, je ne dormais plus. Jusqu'à ce que je perde la raison. Et d'un coup... tout a disparu, le malheur comme le bonheur.

Je me suis réveillé sept mois plus tard. J'étais chez les nonnes... Et j'étais revenu pour une mission. Je devais au moi ça. M'excuser auprès d'elle. Lui expliquer. Elle devait comprendre. Alors je suis revenu. Les sentiments étaient partagés, d'un coté ceux qui pensaient que tout était pardonnable, et de l'autre que je ferai mieux de repartir. Jusqu'à ce que je la vois. Elle était là, toujours la même, belle, rayonnante... On a parlé. Longtemps. Elle était seule, elle n'avait que des amis. Elle était aimée de tous. Et je lui ai tout raconté. De longues soirées en taverne s'en sont suivies. Jusqu'à ce qu'elle choisisse un de ses prétendants.

Depuis, je me suis replongé dans le travail pour oublier un peu. Je suis maire, pour le plus grand malheur des Blésois... Je travaille, je sors peu. J'ai des amis, une nouvelle famille... Je te présenterai mes deux soeurs de coeur. La première Ninouchka, ma grande soeur, qui a toujours été là pour moi, et ma petite soeur que j'adore, la femme d'Aurae, Lyll.

Une fiancée.. Je n'ose penser à ce mot. J'ai trop d'images qui viennent, et ce sont des images qui ne se réaliseront pas. Mais toi tu es là. Je te croyais disparue. Je t'avais pardonné.

Il la regarda, reprenant son souffle épuisé d'avoir tant parlé et retenu ses émotions. Puis vint un sourire, à l'idée qu'elle était là, qu'il lui parlait. Ils étaient tous deux réunis à nouveau.

Elle l'écoutait, ne le coupant pas dans son recit, elle le regardait attentivement, il avait souffert, malgrés ce qu'elle avait fait, il ne lui en voulait plus.

Son regard s'intensifia... elle l'aimait encore, elle s 'en rendit compte, quand son coeur se pinça a imaginer tout ce qu'il avait du souffrir... elle s'en voulait de ne pas avoir été la...

Elle se blotti contre lui, comme pour enlever la douleur qu'il avait.

Je suis si désolée... mais nous sommes la oui. Nous avons souffert tout les deux, peut etre est ce notre "cadeau" d Aristote.
Tu sais que j'ai foi en lui.

David souriait... Qu'elle ait foi en Aristote... Bien sur qu'il s'en souvenait. C'était ainsi qu'ils s'étaient rencontrés. Elle était diacre, il n'était rien de précis.. Un jeune homme qui se découvrait l'envie de voyager, l'envie de faire de grandes choses, prêt à tomber amoureux, et ne vivre que pour ça. C'était ce qu'il avait fait... Ça avait mal tourné, mais l'idée était fantastique... Et sans le vouloir, il le faisait toujours. Il vivait de son amour. Il ne pouvait le donner, il ne pouvait le montrer, mais il le sentait en lui, prêt à jaillir. Si seulement il avait une autre chance... Et voila que l'amour perdu surgissait.

Bien sur je m'en souviens... Tu était diacre n'est ce pas ? J'aimais ce coté sévère que tu te donnais... Ça n'a jamais vraiment marché avec moi, mais j'ai toujours aimé voir les autres baisser les yeux dès que tu haussais le ton...