le salon et la salle à manger

Nanou était concentrée sur sa tache, essayant justement de ne point en faire.
Elle s'appliquait, la langue légèrement tirée, les mots ne s'inscrivant pas aussi vite qu'ils défilaient dans sa tête.

Citation :: La nuit était déjà froide pour la saison, et la femme avançait d'un bon pas pour rallier la prochaine ville.
Son sac pesait sur son épaule, et l'épée qu'elle avait au coté battait dans ses jambes à chaque pas.

Elle leva la tête et sourit au léger ronflement de Crochou couché là sur le tapis.

Et bien, toi au moins, avec le ventre plein, tu dors!

Se délasser un peu le poignet, et hop c'était reparti.

Citation :: Sa mission était claire; ramener le plus rapidement possible des vivres pour toute l'armée qu'elle accompagnait.

Une odeur particulière qui n'était point celle du porcelet la déconcentra soudain et amena un grand sourire sur les lèvres de Nanou.
Tout en posant sa plume soigneusement, elle s'adressa à celui qui lui avait tant manqué et qui était sans l'ombre d'un doute derrière elle.

oh, mon coeur!

Elle se retourna, et l'aperçu assis contre le mur les traits un peu fatigués, et sentit son coeur chavirer comme toujours.
Elle se mit à genoux face à lui et l'embrassa trés tendrement.

Tu m'as manqué mon amour, et Crochou ne t'arrive pas à la cheville question compagnie!

Elle rit puis se glissant entre ses bras lui murmura je t' tant.

Il la regarda travaillé subjugé par sa beauté.

il lui repondit : oui je suis rentré mon ange
il profita de ce tendre baiser qu'elle lui donna et la regarda un moment avant de l'acceuillir dans ses bras.

tu m'as manqué aussi mon ange, mais je t'avais laissé de la compagnie. il rit.
Tu as commencé une nouvelle histoire?

Hummm!
Qu'elle était bien dans ses bras!

Elle s'ennivra de tout son être avant de lui répondre en riant.

Tu parles d'une compagnie!
Crochou grognasse , ronfle, et réclame son auge à heures régulières.

Alors, j'ai en effet démarré une nouvelle histoire, mais juste un p'tit bout encore; Va falloir lui laisser le temps de grandir avant que je te la conte celle là.

P'têtre que le concours de birouettes organisé sur la grande place par Méli et Yvenie me donnera des idées...

Elle lui sourit tendrement, n'étant jamais repu de sa présence à ses cotés.

il souriat beatement tant l'avoir pres de lui, lui etait agreable.

Oh moins comme ca tu sais a quel heure il a faim, il est reglé comme une horloge, un bon cochon bien elevé celui la. il rit
Puis comme ca tu as une presence que tu es sur d'entendre quand je suis absent.

J'attend avec impatience que ton imagination me fasse encore un peu plus rever.
Il l'embrassa

le concour de birouette... hmm je sens que ca va etre drole ca mon ange, tu es pas a l'abri de tomber tu sais!!!!!

Hmmm, si je tombe lors de la course, j'serai pas franchement sure que tu ne l'ais pas fait exprés!

Nanou rit de bon coeur.

J'n'ai pas oublié que tu m'as promis une vengeance de taille.

Crochou réveillé par leurs rires complices en profita pour venir quémander un peu de maïs en passant son groin entre eux.

Sitot réveillé qu'il ressent l'appel du ventre celui là!

Nanou le gratta entre les oreilles, chipa un baiser à son tendre, puis alla préparer la ration de la bestiole.

T'avais raison mon coeur, ils grossissent mieux à l'intérieur tes bestiaux!

Nky rit avec elle

Non mon ange ce sera de la faute de la brouette voyons. il sourit largement.
Puis j'ai deja commencé a imaginer ma vengeance tu sais donc attend toi au pire. mouahahahahahhahahahahaha

Il regarda le cochon ce mettre entre eux, et ce demanda pourquoi il l'avait fait entré dans la maison celui la.
Il profita de ce baiser puis resta assis pendant que Nanou allait dans la cuisine préparer le repas du porcelet, il le fixa un moment puis fini par lui caresser la tête avant qu'il ne ce sauve pour suivre son ange dans la cuisine.

Tu sais mon ange j'ai toujours raison. il rit. mais peut etre qu'il grossit plus parce q'uil mange plus qu'a la porcherie en faite.

Tout en posant la gamelle de Crochou au sol qui se jeta dessus comme s'il n'avait pas mangé depuis 3 jours, Nanou sourit aux dires de Nky.

Tu as "presque" toujours raison!
Mais p'têtre qu'il manque d'exercice Crochou;
On a qu'à l'emmener gambader dans le jardin.

Nanou s'avança vers son tendre lui tendant la main pour l'aider à se relever, heureuse à l'idée d'une balade entre ses bras.

Concernant ta vengeance mon coeur, si je ne connaissais pas si bien ta douceur, j'aurais presque peur! tu pourrais passer pour une brute!

Elle éclata de rire tout en l'enlaçant.

Il regarda Nanou avec de grand yeux.
dans le jardin bah c'est un champs qu'on va avoir tu pourras y mettre ton maïs. Il rit de bon cœur avant de ce relever.

Il la regarda rire, et sourit d'entendre ce doux rire résonner ainsi dans la maison.

[b]Ok pour la promenade dans le jardin mais tu le fais sortir. Précéda Nanou vers le jardin.

Ce moment dans le jardin, avait été fort agréable, mais il leur fallait préparé un baluchon pour partir à Tours dés ce soir.

Tandis que Nky était allé chercher de quoi se substanter, ou s'abreuver d'ailleurs, Nanou en profita pour sortir un paquet de sa besace.

le salon et la salle à manger - Page 2 Octant8

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Elle l'avait déniché sur le port de La Rochelle, et l'avait conservé pour ce jour un peu particulier; une année s'était écoulée depuis leur premier baiser.
Elle posa le paquet sur la table basse et s'assis, dos à la cheminée en attendant l'homme qui lui offrait tant de rêves.

Nky arriva avec de quoi boire pour feter cette date qu'il ne pouvait oublier malgres sa tete percée.

Il arriva dans la piece avec une bonne bouteille et la laissa tomber en voyant le paquet posé sur la table basse. Il regarda son ange, lui sourit, rougit et alla l'embrasser.

C'est pour moi mon ange ou c'est une nouvelle auge pour crochou.
Il rit puis la regarda si c'est l'heure des cadeaux alors je vais aller chercher le tiens mon ange bouge pas je reviens.
il ce gratta la tete ce disant qu'il fallait peut etre reprendre de quoi boire, il fila chercher le cadeau.

Nanou était ravie de la réaction de Nky à la vue de l'instrument de navigation.
Tant pis pour la bouteille cassée, son large sourire le valait bien.

Elle savoura son baiser, puis rit.

je ne suis pas tout à fait sur que Crochou soit un cochon savant, et je crains que manger avec un octant sous le nez ne lui donne des maux de tête.

Riant de plus belle avec lui, elle plongea dans son regard.

Mais je l'ai mon cadeau mon coeur, elle le serra fort contre elle, pas besoin d'autre chose!

A peine l'avait elle relaché pour ramasser les vestiges de la bouteille, qu'il filait déjà.

Nky revint avec le cadeau qu'il avait du soigneusement cacher tout ce temps.
Il regarda Nanou puis lui présenta le cadeau.

le salon et la salle à manger - Page 2 Rosedesvents

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je suis désolé mon ange je n'ai pris le temps de l'emballer, mais si tu veux je peux me mettre un noeud sur la tete ca fera comme si j'etais emballer?. Il la regarda un moment tant il etait fasciné par cette femme, puis ce mit a rire.

Plaçant ses mains au dessus de la tête de Nky, Nanou fit mine de défaire un noeud hypothétique, et ses yeux pétillèrent à la découverte de l'homme attirant que contenait le "paquet".

Elle gouta ce cadeau des plus extraordinaires avec délice puis s'intéressa à ce qu'il avait en mains.

C'est magnifique mon coeur!
Voilà de quoi me guider si jamais je perds le nord!

Nanou rit, puis aprés avoir examiner la rose des vents de prés, la posa délicatement sur le buffet.

Les premiers équipements de notre bateau mon coeur!

Nky riat en voyant nanou défaire ce cadeau qu'il etait devenu, puis il gouta ces douces lèvres.
Puis il alla chercher son octant, la regarda avec émerveillement.
Merci mon ange je ne sais que dire d'autre, c'est vraiment sublime comme cadeau.
je vais faire des ravages pendant les cours grâce a toi. il lui sourit comblé d'un bonheur indefinissable

Nanou le gratifia d'un sourire lumineux.

Tu es déjà presque un expert mon coeur!
Entre soleil et lune...

Crochou profita de cet instant pour les bousculer à nouveau, voulant se coucher sur le tapis.

Il commence à prendre de la place, celui là;
Je crois qu'il va falloir sérieusement songer à l'enclos.

raff la lune j'ai encore un peu de mal a la reconnaitre tu sais.
il rit, puis reagrda le bestiau les bousculer, il secoua la tete ce disant qu'il n'avait aucun savoir vivre.

Tu as raison mon ange, ca serait mieux pour lui je pense.

Sujet: Re: le salon et la salle à manger Mer 29 Sep 2010 - 18:54

Posant le livre dont les pages commençaient à être bien remplies sur la table du salon, Nanou alla chercher quelques buches dans le jardin.

Elle les disposa par dessus les brindilles dans la large cheminée, et alluma le tout à l'aide d'amadou.
Les flammes s'élevèrent doucement, révélant le charme chaleureux et accueillant de cette pièce qu'elle appréciait particulièrement.

Tournant la tête, elle vit que le livre s'était rouvert de lui même à la première page de la dernière histoire en cours et sourit.

Citation :: Khalan regarde la voûte étoilée par cette nuit d’été, allongée dans l’herbe sèche et souriant, heureuse, malgré l’odeur âcre de sang qui l’entoure.
Elle ferme un peu les yeux, resserrant ses bras sur son bien le plus précieux, et repense à tous les événements qui sont à l’origine de ce bouleversement.

La nuit était déjà froide pour la saison, et la femme avançait d'un bon pas pour rallier la prochaine ville. Son sac pesait sur son épaule, et l'épée qu'elle avait au coté battait dans ses jambes à chaque pas.
Sa mission était claire; ramener le plus rapidement possible des vivres pour toute l'armée qu'elle accompagnait.

Enfin, les remparts de la ville se profilèrent, et elle s’accorda quelques heures de repos ainsi qu’une chope fraiche dans l’auberge, avant d’aller visiter le marché.
Elle réussi à trouver une dizaine de miches dans la boutique d’un boulanger, à acheter carottes et choux à un maraicher honnête, et même six beaux morceaux de viande plus un jambon sur l’étal du marché.
Ainsi chargée, elle reprit le chemin du retour vers le camp rapidement, l’après midi étant déjà bien entamée.

Elle souriait en admirant les paysages croisés de nuit à l’aller.
Sur la mare où elle avait entendu chanter les grenouilles, s’ébattaient à présent des poules d’eau.
Dommage que je n’ai point mon arc, pensa t’elle.
Un peu plus loin, la forêt semblait plus accueillante avec ses sapins à la bonne odeur de résine, et leurs branches basses qui lui faisaient la révérence. Les seuls arbres à ne pas avoir perdu leur jolie ramure illuminaient sa journée.
Quand elle sorti de la forêt pour grimper la colline qui suivait, le soleil lui envoya son dernier rayon et elle lui dédia son sourire, changeant sa besace d’épaules ; ça commençait à peser, et ses jambes fatiguaient un peu.
Elle s’assit en haut de la cote sur une touffe d’herbe, et grignota un morceau de pain tout en admirant la campagne environnante aux couleurs rougeoyantes.
Elle se leva, s’étira et rechargea son barda ; encore deux bonnes heures de marche avant le camp !

Se dirigeant toujours vers l’ouest, elle suivait le chemin d’un pas sur, lorsqu’une pierre lui effleura la tempe.
Portant aussitôt la main à son épée, et la dégainant tout en se retournant, elle se trouva face à deux hommes, chacun un bâton à la main.

Nky était enfin rentré du monastère et Nanou avait hâte de retrouver ses bras au coin du feu.
Même Crochou dans son enclos qui avait repris du poil de la bête depuis leur retour de Bretagne semblait tout énervé ce soir quand elle était passé le nourrir.
Toute la maison attendait celui qui était source de joie, et Nanou toute gaie déboucha une bouteille de vin aprés avoir fait griller quelques tranches de ventrèches.

Et bien voilà!
Vivement qu'il revienne de la forge!

Sujet: Re: le salon et la salle à manger Mer 29 Sep 2010 - 20:28

Voila bien trop longtemps qu'il avait quitté Blois et son ange, un retour à la maison qui faisait du bien a tout son etre.
Il entra puis enleva ses bottes, une odeur de feu régné dans la maison, il sourit imaginant retrouvé son ange pres du feu et de pouvoir enfin la serrer dans ses bras.

Il arriva pres du salon puis s'arreta un instant pour la regarder entretenir le feu, il fit attention a chaqu'un des gestes qu'elle faisait, le livre sur la table ne lui echappa pas impatient de voir ou le menerais l'imagination de Nanou.
puis un large sourire aux levres il lança : Je suis rentré.

Nanou ce retourna et lui sautat dans les bras, Nky la serra contre lui puis leurs levres ce retrouverent pour un long baiser.

Sujet: Re: le salon et la salle à manger Mer 29 Sep 2010 - 21:04

Nanou resta longuement enlacée dans ces bras faits pour elle, goutant avec ravissements ses lèvres dont elle ne se lassait pas.

Elle s'écarta ensuite doucement de lui, laissant ses mains glisser le long de ses bras, et tout en lui souriant, l'entraina s'assoir prés du feu.

Une petite faim mon coeur aprés cette journée de labeur?

Elle lui mit une tranche de ventrèche posée sur un bout de pain dans les mains sans même attendre sa réponse, et servit deux verres de vins.

Sujet: Re: le salon et la salle à manger Mer 29 Sep 2010 - 21:30

Nky s'asseyait près du feu et de ce bout de femme qui faisait toute sa vie,
il prit la ventrèche un peu forcé il faut lavouer mais il faisait bien faim alors cela n'était aps pour lui déplaire, puis il but doucement son verre de vin servi généreusement par Nanou.
puis il la regarda,
j'ai bien cru que tu n'allais que te servir ou boire a la bouteille pour ne rien me laisser. puis il ce mit a rire.

Ça m'a manqué mon ange ici, enfin plus toi que ici mais chut et ce qui est sur c'est que suis pas pressé de devoir y retourner en retraite car je crois que mon lieu de pèlerinage c'est enter tes... bras qu'il ce trouve!

Alors ce livre il en est ou?

Sujet: Re: le salon et la salle à manger Jeu 30 Sep 2010 - 12:35

Nanou trinqua avec lui à leur plénitude, et vida son verre sans le quitter des yeux.

Elle faillit s'étouffer de rire en l'entendant se plaindre.

Comme si j'avais pour habitude de picoler, moi!
Euh...bon, oui, c'est vrai un peu, mais j'te laisse toujours goûter quand même!

Les propos qui suivirent lui amenèrent un sourire épanoui, énormément touchée de ces mots.

Tu peux rester pélerin aussi longtemps que tu voudras mon coeur; Tu sais bien que quand tu délaisses mes bras, c'est comme si tu m'amputais d'un bout de moi.

Ben, pi, le livre, il commence à s'écorner un peu; Faut dire qu'à force que je le traine partout, le cuir en est patiné, c'est un livre qui vit quoi!

Elle lui sourit, se glissa sous son bras puis un peu émue lui proposa:

D'ailleurs une autre histoire a pris forme durant ton absence; ça te dit que j'te la raconte?

Sujet: Re: le salon et la salle à manger Ven 1 Oct 2010 - 23:27

Oui tu me laisse toujours gouter enfin quand tu pique pas dans mes chopes en faite!!
Il rit de bon oceur puis acceuilla sous son bras avec ravissement.

Je crois mon ange que les livres c'est comme les histoires c'est fait pour voyager. il lui sourit.
Oh oui ca me dit bien que tu me raconte cette nouvelle histoire.

Sujet: Re: le salon et la salle à manger Sam 2 Oct 2010 - 0:02

Tout en souriant, heureuse de sa réponse, Nanou tendit le bras pour attrapper le livre en question, et démarra la narration.

A la fin de la première page, elle fit une petite pause et laissa ses yeux se porter sur le visage de Nky, observant son intérét.

Au bout de quelques secondes, elle tourna la page et continua:

Citation :: Tout s’enchaina alors très rapidement.

Son sac se retrouva au sol, l’homme de gauche vit son bâton effectuer une jolie courbe involontaire dans les airs, tandis que celui de droite serrait les dents sous la douleur que fit surgir une belle éraflure dans son flanc.

Les réflexes de Khalan, forgés au fil des entrainements, lui avaient sans doute sauvé la vie, mais elle était maintenant indécise quant à la conduite à tenir vis-à-vis de ces deux énergumènes.

Elle se roule un peu en boulle, quelques douleurs lui tortillant encore les entrailles, et laisse à nouveau ses pensées dériver.

Dans leurs yeux se lisait de l’étonnement bien sur, mais il y avait aussi autre chose. Pas de la haine, ni de la pitié, mais comme une sorte de résignation face au destin qu’ils imaginaient devoir suivre.
Sous ce regard, elle était démunie, incapable de les abattre de sang froid.
Les gardant sous le joug de son épée, elle rapprocha sa besace du pied, et fit fouiller dedans celui qui n’était pas blessé.

-Tu sors la corde, et tu attaches ton acolyte.

L’homme acquiesça de la tête et s’exécuta aussi sec, les mains tremblant un peu, de peur ou de rage difficile à dire, en regardant dans le sac...
Khalan contrôlait attentivement que les liens étaient bien serrés.

-Maintenant, tu t’attaches les pieds, puis tu passes tes mains dans le dos.

Une fois cela fait, elle posa son épée et lui lia aussi les mains.

Elle s’assit alors face à eux, et soupira, relâchant un peu la pression.
Elle jeta un coup d’œil à la blessure de l’autre homme et y fit un bandage rapide avec de l’étoupe.

Elle s’appuya ensuite contre sa besace, les regarda l’un après l’autre, pesant le pour et le contre, (l’armée attendait les provisions, mais au final ces deux là ne lui avaient pas fait grand mal), puis après une longue inspiration, parla.

-Je ne sais pas encore ce que je vais faire de vous ; vous m’avez agressé, et j’ai besoin de connaitre un peu votre histoire pour prendre une décision.

Elle sorti une outre d’eau de la besace, en préleva trois bonnes gorgées, puis les fit boire à leur tour.

-Je vous écoute.

Nanou tourna à nouveau la page, et but une goulée de vin, entrainée par le texte.

Sujet: Re: le salon et la salle à manger Sam 2 Oct 2010 - 23:58

Nky ecouta attentivement cette nouvelle histoire qu'il attendait depuis bien longtemps, il faut reconnaitre qu'il ce laissa de suite empoter par ce recit encore une fois l'imagination de Nanou avait fait des merveilles, il pouvait tout imaginer du a leur nombreux voyages les paysages, cette femme qu'il imaginait un peu comme celle qui lui lisait l'histoire, les deux brigands...
, quand Nanou s'arreta il posa son regard sur elle et lui sourit avant de lui murmure :"merci mon ange"

Sujet: Re: le salon et la salle à manger Dim 3 Oct 2010 - 8:29

Elle sourit en voyant son visage exprimer de l'enchantement.

Te voir presqu'aussi heureux en écoutant mon histoire que le Crochou devant sa gamelle de maïs lorsqu'elle est agrémentée de quelques pommes, fait tout mon bonheur mon coeur!

Elle tendit un peu le cou pour lui chiper un baiser, puis repris l'histoire où elle l'avait laissé.

Citation :: Le blessé releva la tête, et pris la parole.

-Je me nomme Drogon, et voici le mari de ma sœur, Lubin. C’est vrai, nous vous avons agressé, alors que vous ne nous aviez rien fait. Mais nos enfants se meurent de faim, et c’est poussé par leurs cris de famine que nous voici sur les routes à chaparder de quoi les nourrir.

Il s’arrêta quelques instants, se penchant pour jeter un œil à la besace bombée de Khalan, et grimaça sous l’étirement ainsi provoqué.
La jeune femme suivit son regard, un peu mal à l’aise d’avoir tant de vivres avec elle, alors que leur maigreur témoignait des carences dont ils avaient du souffrir.

Elle se leva et défit les liens de leurs mains, laissant seulement les pieds entravés. Ensuite, elle trancha de son couteau aux multiples affutages, deux beaux bouts de pain ainsi que deux morceaux dans le jambon, et les leur remit.
Les deux hommes se jetèrent sur ce repas improvisé ; Il faut dire que du jambon, il y avait belle lune qu’il n’en avait mangé.

Khalan attendit que Drogon et Lubin aient terminé, puis elle leur signifia qu’elle désirait un peu plus de détails sur leur vie. Lubin prit alors le relais de son beau frère.

-Nous habitions tous une petite ferme, où nous élevions nos bêtes et cultivions notre blé. Nous n’étions point riche, mais il y avait toujours une soupe qui chauffait sur l’âtre le soir.
Il y a un bon mois maintenant, alors que nous chargions le foin pour l’hiver dans la charrette, l’âne s’est mit à braire à n’en plus finir. De la poussière s’élevée en pagaille vers la ferme du père Gayo, et on a vite compris. Une armée déboulait et les ennuis avec.
Nous n’avions même pas encore atteint la butte d’croisement qu’ils étaient chez nous.
Ma femme et les enfants les plus grands qui étaient venus nous aider à charger se sont tapis dans les fourrés tandis que nous accourions tous deux vers la chaumière. Peine s’en fut ! Lorsqu’enfin nous sommes arrivés, ils repartaient déjà, laissant les flammes dévorer ce qu’ils n’avaient pas emmené.

A ces mots, Drogon tenta de ravaler un sanglot, mélange de peine et de colère, et Khalan comprit bien les sévices qu’avait pu subir sa femme et les jeunes enfants, avant d’être laissés pour mort.
Elle avait affronté plusieurs fois déjà ce genre de spectacle, et jamais son estomac n’avait réussi à résister.
Elle imaginait très bien la suite des événements : récupérer le reste des légumes dans le potager piétiné puis rejoindre le restant de la famille encore en vie pour fuir le carnage en laissant derrière des corps calcinés pour lesquels on ne pouvait plus rien…

Les idées se confrontaient dans sa tête, lui faisant froncer les sourcils.
Son devoir aurait voulu qu’elle les plante là, et qu’elle file à toute jambe rejoindre les siens, mais son sens moral et son cœur, la guidait vers une autre solution.
Un sourire se dessina doucement sur son visage, alors que LA solution s’imposa d’un coup dans son esprit.

Ce même sourire se voit en ce moment sur les lèvres de la jeune femme qui se redresse enfin, ayant récupéré quelques forces, et vient caler son dos contre le chêne tout proche, sans desserrer son étreinte pour autant.

Nanou fit une pose, reprenant son souffle et en profitant pour reremplir les verres: quand le vin est tiré, il faut le boire!

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