Entrée et boîte aux lettres

Tobias passa en coup de vent, Il toqua mais n'eut pas de réponse
Il laissa donc un mot


Bonjour ninou je propose pour la fête qui va avoir lieu
de faire une petite surprise a fatiima , je pensais donc cacher les invités au rendez vous et a son arrivée lui faire la surprise
Voila bonne journée a toi


(Voir Post future fête )

Citation :

Coucou Ninou, je ne doute pas que tu sois au courant mais je te le donne quand meme, tu pourras éventuellement en donner copie a ceux que j'aurai oublié.

Biz,
Hugue

Citation :

Mes chères concitoyens,








je n'ai pas besoin de vous rappeler les événements récents qui ont
ébranlés notre communauté, je veux bien entendu parler de la prise de
la mairie. Suite a cela quelques uns des malandrins, dont le chef,
furent arrétés et traduit en justice or il se trouve que ces personnes
ont entrepris des démarches pour se faire passer pour des victimes; ce
que je trouve tout bonnement scandaleux.




En effet la charte du juge stipule qu'il est interdit de condamner une
personne a une amende supérieur a ce qui se trouve dans la bourse
accrochée a sa ceinture. Comme par hasard la bourse des brigands
lorsqu'ils sont jugés se trouve toujours vide procédé bien pratique qui
leur évite donc systématiquement de se voir infligé une amende.




Passant outre la charte, notre juge a condamné le sacripant qui avait
osé destituer par la force notre bon maire Ninouchka, a une amende de
150 écus. Vous avouerez que c'est bien peu lorsqu'on s'est emparé
illégalement de 7000 écus en monnaie et denrées. Seulement le messire
ayant pris soin de vider sa bourse avant de passer au tribunal il a le
culot de se présenter en cour d'appel aidé en cela par un avocat. Son
dossier a été accepté, il se fait maintenant passer pour une victime et
demande la destitution de notre juge .




Je vous rappel que les biens dérobés étaient votre et que si les juges
ne peuvent plus infliger d'amendes sous prétexte qu'un texte des plus
permissif existe, il ne sert plus a rien de faire des procès. Si comme
moi vous estimez que notre juge a eu raison d'agir comme elle l'a fait
en passant outre un texte pernicieux, qui interdit toutes condamnations
pécuniaires, encourage les manants dans leurs vils besognes et met
ainsi en périls la sécurité des honnètes gens et de leurs biens; je
vous invite a écrire a Diane. pour lui témoigner votre soutient.




Je tacherais de vous tenir informé lorsque l'instance d'appel débutera
afin que si vous le souhaitez vous puissiez assister aux débats afin
une fois encore de pouvoir soutenir notre juge mais aussi notre maire
et Greatremy qui ayant témoigné au cours du premier procès seront
probablement entendus lors de l'appel.




Hugue de Payns

bonne et heureuse fete de noel à vous et à toutes votre famille

cordialement
Personnel

Un précieux paquet sous le bras, Ninou rentre chez elle, le dépose au pied de l'escalier et entame le tour de sa maison sans même prendre le temps de passer par sa cuisine comme d'habitude.

Salon, salle à manger, chambres, bureau ... tout y passe mais rien ne lui convient !

Pas assez de place ... pas assez visible ... pas suffisamment d'usage de la pièce ... pas ci, pas ça ...  Gros soupir !

Puis l'illumination ! Mais ouiiiiiiii !!! Comment n'y ais-je pas pensé plus tôt ???

Rapide passage dans son atelier ... une corde neuve et pas trop épaisse, des petits clous et un beaucoup plus gros, un marteau.

Elle sort le cadeau reçu de son emballage, fixe la cordelette par quelques clous très fins à l'arrière du tableau ...

Ouiiiii c'est un tableau ! Un tableau personnalisé, rien que pour elle ! Ninou l'a reçu quelques heures plus tôt de Melisende la bourgmestre de Blois. Celle-ci, malgré ses nombreuses activités, a pris du temps pour faire plaisir à Ninouchka.

C'était une surprise, complotée par Meli et Nanou, réalisée par Meli et qui a fait pleurer Ninou. Elle n'a pas l'habitude qu'on cherche à lui faire plaisir, qu'on s'occupe d'elle. Elle n'a pas pu retenir ses larmes devant la beauté de l'objet et la gentillesse du geste.

Ninou retourne le tableau prêt à être suspendu, en regarde encore chaque détail, passe délicatement sa main dessus comme une caresse et dépose du bout des doigts un baiser sur la fleur ... pour vous mes amies, pense-t-elle.

Son regard passe du mur au tableau, elle prend quelques mesures et se décide.

Elle va chercher dans sa cuisine le petit tabouret qui lui sert à "grandir" et le ramène dans son entrée.

Elle l'installe contre le long mur du couloir et commence à planter le gros clou destiné à soutenir cette oeuvre d'art.

Le clou bien enfoncé, elle attrappe la peinture et la pend ...

Elle recule un peu et son sourire s'élargit ...



Exactement ce qu'il fallait à cet endroit pour l'éclairer ! Exactement ce qu'il fallait à cette peinture pour être vue et mise en valeur !!!

Ninouchka s'en approche et passe la main dessus ... Bienvenue dans ma maison chère peinture !

Par cette journée où quelques nuages courraient devant le soleil, Méli était passé sortir Nanou de la taverne pour aller faire un coucou à Ninou.

Méli avait peint un tableau magnifique pour Ninou, après avoir demandé quelques précisions rapport au goût de la mère des blésois, à Nanou.

D’un pas léger et enjoué, elles avançaient dans la ruelle, Méli narrant l’émotion qui avait étreint Ninou lorsqu’elle lui avait remis son présent.

Tu sais, ben notr’ Ninou , l’était drôl’ment émue; mà j’m’en suis voulu quand même, j’pensais pas ….. pfff … tu t’rends compte, j’l’à fait pleurer…Quand j’l’ai vu en plus, j’lui ai pas dit qu’c’était pour elle, j’lui ai raconté qu’c’était pour une amie et qu’je voulais son avis….Ben j’aurà mieux fait de lui offrir normal’ment. Sur l’ coup, elle n’arrivait plus à m’parler, tant l’avait l’émotion qui la submergeait … N’et puis …j’lui ai dit qu’tu m’avais aidé pour les couleurs. C’t’est vrai, j’la connais moins que toi pour ses goûts… Elle m’ a r’mercié, m’a dit qu’elle était tant heureuse puis l’est partie très vite, n’avec l’tableau sous l’ bras. N’et l’soir en taverne m’a dit qu’elle avait trouvé une belle place pour l’tableau, et qu’il illuminait tout l’endroit… Alors, j’lui ai dit qu’j’pass’rà et comme t’es ma complice ben… j’suis passée t’prendre !

Nanou souriait aux dires de Méli, imaginant très bien la scène poignante que ses deux amies avaient partagé.

ça m’étonne pas de trop ce que tu me dis là ; J’suis sur que le fait que tu ais pris du temps pour elle, en te souciant de ses goûts, de ce qui lui plairait, ça l’a beaucoup touchée.
T’sais, bien qu’elle ait une poigne de fer, et du mordant quand y a besoin, elle a un cœur tendre

Je sais Nanou !…

Elle venait juste de finir sa phrase, tout en pensant à Ninou, qu’elles arrivèrent devant sa porte. Melisende la regarda.

Euh, j’te laisse frapper à la porte…. J’suis un peu intimidée, c’t’est la première fois qu’je viens chez Ninou…

Ben, si tu veux d’accord, mais en fait, je n’y suis jamais venue non plus !

Nanou rit, et toqua de deux petits coups secs.

Son examen de la salle à manger terminé, Ninou voulut se rendre à l'étage. Là aussi il y avait à faire dans la perspective de l'installation de Pépin.

Au moment où elle posait le pied sur la première marche de l'escalier, elle entendit frapper. Elle cria aux femmes qui travaillaient dans la cuisine qu'elle se chargeait d'ouvrir.

Bougez pas ! Je vais ouvrir !

Une fois la porte ouverte, elle se trouva devant un très jeune homme, encore presque un enfant, porteur d'un splendide bouquet de fleurs.

Z'êtes Ninouchka ? lui demanda-t-il sans autre préambule.

Elle acquiesca et il lui tendit le bouquet

De la part de dame Kalimalice pour vous.

Ninou resta sans paroles, tant elle s'attendait si peu à ce geste des plus charmant.

Ohhh il est magnifique !

Elle se reprit, dit au garçon d'attendre un peu, qu'elle allait lui chercher un peu de monnaie.

C'est déjà payé lui répondit-il, j'ai gagné ma journée.

Ce n'est rien, attends quand même. Tu vas faire double journée aujourd'hui ! Ce n'est pas tous les jours qu'on se marie !

Tout en parlant, la Cam d'Orléans avait récupéré quelques écus dans son sac et les mit dans la main du jeune homme.

Tiens prends-les et profites-en !

Elle referma la porte, retourna vers sa salle de séjour et mit le bouquet sur la table la plus centrale.

Ninou descendait l'escalier avec précautions et s'apprêtait à entrer dans la cuisine pour demander l'avis des cuisinières, lorsqu'elle entendit frapper à la porte.

Essayant de ne pas marcher sur sa traîne, elle ouvrit et se trouva nez à nez avec Meli et Loulou.

Complètement abasourdie de les voir là, elle en oublia d'abord de les faire entrer, puis se reprit et recula avec précautions.

Ohhhh Meli ! Loulou ! Vous tombez bien ! Vous allez pouvoir me donner votre avis !

Elle tenta de tourner un peu sur elle-même, ne les lâchant pas des yeux pour voir leur réactions. Ils étaient en quelque sorte son miroir et elle avait besoin d'être rassurée.

Pendant qu'elle essayait de se rassurer auprès de ses amis, on frappa à nouveau.

Elle sursauta

C'est sûrement lui ! C'est certainement Hector ! Il devait venir me chercher !

Elle voulut s'approcher de la porte quand elle s'aperçut que si Loulou, lui, s'était fait tout beau, Meli, elle, n'était pas prête !

Mais ... mais ... Meli ! Tu sais que le mariage c'est pour dans bientôt ? Et tu n'es pas encore prête !

Elle chercha de l'aide du côté du maire

Dis Loulou, tu veux bien voir à ce que Meli aille s'habiller ? J'ai bien peur que si on la laisse livrée à elle-même, elle soit finalement en retard !

Tout en parlant, Ninou s'était dirigée avec précautions vers la porte d'entrée. Elle l'ouvrit et comme elle s'y attendait, c'était Hector.

Mais ce à quoi elle ne s'attendait pas du tout, c'était l'énorme bouquet de lilas mauve qu'il tenait dans ses mains.

Elle en fut émue et dut faire un effort en pensant à son maquillage pour ne pas laisser couler quelques larmes. Elle prit le bouquet tendu et cacha son émotion dans les fleurs, les respirant avec délice.

Entre Hector ! Je vais aller mettre les fleurs dans un vase.

Elle profita de la présence de Meli pour lui demander d'aller lui chercher un de ses vases et de le remplir d'eau.

Ensuite, elle disposa les branches de lilas dans le vase, retirant les feuilles en trop, modifiant un peu leur position.

Quand elle fut satisfaite du résultat, elle sourit à Hector

Merci Hector, merci ! Tu veux bien le déposer dans la salle à manger ? Il doit être lourd et j'ai peur de me prendre les pieds dans ma robe.

Elle le précéda dans la vaste pièce et lui montra une petite table près de la fenêtre, là où elle s'installait toujours :

Tu peux le déposer là, on le verra directement en entrant dans la pièce. En plus, il va la parfumer ... comme on a bien fait de choisir la saison du lilas pour se marier Pépin et moi !

Puis elle prit Hector par la main :

Tu te sens prêt ? Ce ne sera pas trop difficile ? Tu sais, moi je suis quand même un peu tendue, un peu anxieuse. J'aurai bien besoin de ta présence !