La Chambre d'amis, la cabane

Nanou avait appris qu' Isli n'avait nulle part où dormir, et elle lui proposa de loger dans la chambre prévue pour ce genre de situation en attendant qu'il ait sa propre maison.
Ils s'avancérent dans la jardin, et il put découvrir une cabane.




Nanou montra l'accés à Isli et le laissa découvrir le reste.

Du bas de l'escalier , elle le vit ouvrir la porte.

N'hésites pas à aménager autrement si tu veux!




et dors bien!

Isly, très ému par l'attention que lui a porté son amie Nanou, regarde cette belle cabane .

Finis, les ponts de Blois et leurs cortèges d'idées sinistres...!

Isly a hâte de se plonger dans ces draps frais à l'odeur de lavande .

Pour goûter à sa première nuit agréable à Blois,
Pour rêver à des jours ensoleillés,
Pour espérer les bras accueillants d'une belle Blésoise,
Pour vivre enfin !

Merci Nanou

Isly

Raz s'avanca et regarda les tonneaux de calva
Hé bé j'espère qu'il est meilleur que celui que j'ai "gouté " chez les moines

Il se pencha vers le tonneau et tourna le robinet pour rempli sa bouteille de ce merveilleux élixir

Pour rire, Ninou se glissa sous le tonneau quelques secondes, juste le temps d'attraper les gouttes de calva qui coulaient.

Hmmmm, dit-elle en se léchant les lèvres, il s'y connaît en calva Isly !!!

Puis elle se releva, la pose n'étant pas confortable.

Nanou lui apporta une chope et elle ne se le fit pas dire deux fois avant de la remplir à ras bord.

L'ambiance commençait à être bien détendue, Ninou sirotait son calva à petites gorgées, histoire d'en profiter.

Elle admirait en riant, la démarche de Nanou qui faisait de plus en plus penser à celle d'un marin ...

Après avoir bu sa chope tranquillement alienor se dit qu'elle devait passer à la vitesse supérieure elle s'installa donc sous le tonneau et se mit à boire le calva qui en coulait....

Sûr qu'elle serait jolie tiens quand Isly rentrerait.....

Plume s'avança, le sourire aux lèvres, blotti dans les bras de son amour. Au fur et à mesure qu'ils s'approchaient de la cabane, ses yeux s'écarquillaient de surprise. C'était beaucoup plus qu'une cabane! Elle était, tout simplement, magnifique! Plume regarda Jec, les yeux pétillants de bonheur, pour savoir ce qu'il en pensait. Elle sentait l'odeur du bois et de nombreux souvenirs remontaient à la surface... Plume savait déjà qu'elle se sentirait bien et en sécurité dans cette ("perle") chambre d'amis. Guettant toujours la réaction de son homme, elle lui dit:

Comment trouves tu cette cabane mon coeur? Cela va être notre petit nid pendant quelques temps... Installons nous vite avant qu'on nous pique la place!

Plume éclata de rire mais une réelle émotion pouvait se lire sur son visage.

Ils avançaient bras dessus bras dessous en direction de la cabane. Elle était située dans un jardin joliment arborisé où serpentaient de petites allées fleuries desservant les différentes dépendances de la propriété.

Plume et Jec n’en croyaient pas leurs yeux. Ils se regardèrent et se serrèrent encore plus fort l’un contre l’autre. Ils vivaient un vrai conte de fées. Si Plume n’avait pas été blottie contre lui, Jec se serait pincé.

Mais c’est un vrai petit palace qu’elle nous prête, ta sœur ! s’écria-t-il le visage rayonnant.
Je me sens comme en vacances ici, c’est une sensation très agréable ! Et puis, changement d’herbage réjouit les veaux, ne dit-on pas ! ajouta Jec en lui faisant un clin d’œil taquin.

Allons vite découvrir notre nouveau petit nid, mon amour ! dit-il s’écartant pour laisser passer Plume devant lui.

Plume et Jec avaient pris possession de la cabane. Ils en firent rapidement le tour et s’installèrent confortablement, tout en se faisant des petits bisous lorsqu’ils se croisaient.

A la vue du lit unique, Jec sourit et pensa que sa galanterie allait encore le faire dormir sur le sol, à moins que… Plume accepte de lui faire une petite place auprès d’elle ? Il verrait bien cela le temps venu.

Il s’approcha de la fenêtre car Nanou s’époumonait depuis le jardin en les invitant à passer à table. Il lui fit signe qu’ils allaient arriver tout soudain.

Ma chérie, je prends les devants... termine tranquillement ton installation ! lui dit-il en la prenant par la taille. Ils s’embrassèrent fougueusement de longues minutes. Reprenant ses esprits, Jec lui dit :

Allons prendre des forces maintenant, mon cœur… ta sœur s’impatiente. Nous continuerons nos baisers tout à l’heure, lui dit-il avec un clin d’œil taquin.

Plume était heureuse de constater que l'endroit plaisait autant à Jec qu'à elle même. Elle lui sourit et l'embrassa tendrement.

Tu as raison mon coeur, ce sont des vacances en quelque sorte.... Je te remercie du fond du coeur de m'avoir accompagné dans ce voyage et d'avoir compris que je ne pouvais laisser ma soeur repartir à peine l'avais je retrouvé...

Plume se blottit dans les bras de son homme et, lui désignant le lit, lui dit:

Nous allons bien dormir ici, j'en suis certaine... Depuis que j'ai connu la chaleur de tes bras autour de moi pour m'endormir sur les chemins, je ne peux plus m'en passer!

Plume lui sourit et l'embrassa puis se remit à défaire les bagages. Elle aperçut Jec qui faisait des signes à la fenêtre. Sa curiosité l'emportant, elle allait s'approcher à son tour pour découvrir ce qui l'intriguait lorsque son amour se retourna pour le lui expliquer. Sa soeur les attendait pour manger...

Jec l'attira à lui et la prit par la taille avant de l'embrasser fougueusement. Plume répondit à son baiser. Elle voulut le taquiner en lui disant que ce n'était pas elle le repas... qu'il ne devait pas la dévorer toute crue..... Mais la passion de leur baiser l'emporta et la laissa tremblante dans ses bras. Plume ne songeait plus qu'à lui, qu'à eux...

Son tendre amour la ramena à la réalité en lui rappelant qu'ils devaient rejoindre Nanou. Rougissante et heureuse, Plume prit la main de Jec et descendit l'escalier de leur petit paradis.

Jec s’activait à la cuisine pour ramener à sa Plume de quoi lui redonner des forces. Il avait remis quelques bûches dans le foyer afin d’y faire bouillir de l’eau et s’était permis de fouiller tous les garde-mangers de Nanou. N’étant pas chez lui, il ne pouvait pas faire la fine bouche non plus. Néanmoins, il dénicha du pain, des œufs, un reste de gésiers de canard, des châtaignes et des fruits secs qu’il déposa sur la table massive de la cuisine.

Il trouva aussi de l’ail. Après l’avoir écraser au mortier, il rajouta de l’huile d’olive et tartina plusieurs tranches de pain qu’il mit sur la grille au-dessus de l’âtre avec quelques châtaignes. Il réchauffa également les gésiers et mit les œufs à bouillir.

Et bien, c’est parfait ! Reste plus qu’à trouver quelques feuilles de menthe ou de sauge pour faire une infusion ! cette pensée le fit sourire de toutes ses dents car il connaissait l’aversion de Plume pour les tisanes.

Il emprunta la vaisselle en terre cuite de Nanou et mit le tout sur un grand plateau. Il sortit par la porte qui donne sur le jardin. Sur le chemin à la cabane, il passa devant un parterre de fleurs. Il cueillit une magnifique rose rouge avec encore ses gouttelettes de rosée. Il la prit entre ses dents pour monter l’escalier menant à leur chambre dans la cabane.

Lorsqu’il entra, Plume avait ouvert les yeux et s’étirait.

Bonjour mon cœur ! Ce matin, je te propose… petit déjeuner au lit ! lui dit-il en déposant le plateau devant elle.

Il lui offrit la rose et en profita pour lui donner un doux baiser. Ensuite il entreprit de servir sa princesse.

Plume s'éveilla et s'étira. Elle eut envie de se blottir contre son conquérant et de poser sa tête sur son magnifique torse. La place à ses côtés était vide... Un malaise la saisit qui se dissipa bien vite lorsqu'elle l'aperçut gravissant les escaliers, une rose à la bouche et un plateau dans les mains.
Plume lui sourit, les yeux pétillants de bonheur.

Bonjour mon amour! Tu es vraiment un homme merveilleux! J'ai un appétit féroce ce matin... lui dit elle en souriant et en le regardant amoureusement.

Plume huma la rose que Jec lui avait apporté puis elle l'attira contre elle pour un baiser passionné.

Je t'aime mon coeur lui murmura-t-elle.

Puis, elle dévora des yeux le plateau que Jec avait amené; le laissant la servir. Epanouie, elle observait son amour qui s'était donné beaucoup de mal....

Tu es merveilleux mon coeur! ça sent terriblement bon.... J'espère que Nanou ne verra pas d'inconvénient à ce que nous déjeunions tous les 2... Mais tu l'as dévalisée mon amour! lui dit elle en voyant le festin qu'il lui avait préparé.

Plume lui sourit tendrement puis s'empara de la tasse qu'il lui tendait. Son sourire laissa bientôt place à une grimace... Elle regarda Jec, surprise. Voyant son air filou, elle comprit bien qu'il l'avait fait exprès pour la taquiner. Plume retrempa ses lèvres dans le.....liquide puis elle posa sa tasse et le plateau à côté du lit pour ne rien renverser. Souriante, elle se jeta sur Jec et le chatouilla pour se venger.

Jec s’était assis en tailleur devant Plume afin de lui servir son petit déjeuner et surtout pouvoir la regarder manger avec appétit les yeux brillants de gourmandise. A sa remarque et ses scrupules sur le garde-manger de Nanou, Jec lui répondit :

Ne t’en fais pas, j’irai lui faire son marché tout à l’heure ! Pour le moment, je veux te garder pour moi tout seul !

Lorsqu’il lui servit sa tasse de tisane, il fut quand même surpris de constater qu’elle y trempa les lèvres. Il esquissa un sourire et souleva légèrement les sourcils en guise d’interrogation. Allait-elle enfin se mettre à aimer les tisanes ? pensa-t-il. Que nenni, elle reposa sa tasse et délicatement elle posa le plateau à côté du lit !

Voyant son air malicieux, il se douta que Plume allait lui jouer un tour à sa façon. Sa position n’était guère propice à contrecarrer l’assaut de sa belle lorsqu’elle lui sauta dessus pour le chatouiller. Il ne put rien faire si ce n’est demander pitié en riant à gorges déployées. Il était chatouilleux et Plume le savait bien.

Plume lui laissa une seconde de répit et Jec en profita pour retourner la situation en sa faveur. Il la plaqua sur le dos et s’allongea sur elle en lui maintenant les deux bras le long du corps.

A mon tour maintenant, ma princesse ! lui murmura-t-il au creux de l’oreille.

Alors, il entreprit de lui faire pleins de petits bisous du bout des lèvres dans le cou qu’il savait être réceptif et sensible.

Citation :

Ne t’en fais pas, j’irai lui faire son marché tout à l’heure ! Pour le moment, je veux te garder pour moi tout seul !

Plume ne demandait pas mieux. Elle serait bien resté pour l'éternité dans les bras de son homme.

Après la mini vengeance de Plume, Jec avait repris la situation en main. Il l'embrassait dans le cou... Elle frémit sous la douceur de ses baisers et le désir monta en elle. Doucement tout d'abord.... Plume embrassa son amour tendrement puis avec fougue. Elle se serra contre lui. Une vague de désir les submergea et ils s'aimèrent à nouveau....

Ivre de bonheur, Plume se blottit contre son amour et lui sourit.

Et si on goûtait ce que tu nous as préparé mon amour? J'ai comme un p'tit creux...

Plume l'embrassa à nouveau et récupéra le plateau.

Le jour du départ était arrivé. Plume regarda la cabane avec nostalgie puis elle prépara les bagages. Cela fut vite fait. Plume se mit, ensuite, à ranger la cabane pour qu'elle soit aussi accueillante pour les futurs invités de Nanou qu'elle l'avait été pour Jec et elle. Une fois que tout fut rangé, Plume retira les draps du lit et prit la direction du lavoir.

L'homme arriva dans la cabane, le dernier lieu de la maison qu'il n'avait pas encore visité. Il venait juste y déposer le mot qu'il avait écrit un peu plus tôt:

Citation :

Chère habitant de cette maison,

Je suis l'homme masqué, donc ne me cherchez pas lorsque vous verrez ce mot. Car personne ne me trouve...
Et si vous vous posez la question: Pourquoi j'ai fait ça ou pourquoi chez vous? Je vais y répondre:
Donc pourquoi ai-je fais ca? C'est simple... j'ai besoin de manger et je déteste travailler. Donc le moyen que j'ai trouvé, c'est de voler. Et avec le temps on y prend gout et ca peut devenir assez amusent... certes les poussées d'adrénaline du début disparaissent, mais avec l'imagination elle reviennent vite...
Pour la question pourquoi chez vous? C'est simple, c'était une belle maison avec un gros butin... Alors je n'allait pas me gêner...
j'espère que ça ne vous dérange pas et je vous souhaite de trouver une nouvelle maison confortable, car celle-ci est en ruine...

L'homme masqué, aussi nommé James

Il déposa le parchemin à l'entrée de la cabane, la ou tout le monde pourrai le voir accroché avec une ficelle rouge... et s'en alla vers son âne...