Ma Cuisine...

Dame Kiki qu'Arista avait rencontré à l'Hospice de Kermaaron, l'avait invité s'il passait un jour par Blois, de venir lui faire une visite. Ereinté de fatigue mais heureux de trouver enfin la maison de son amie il se présenta à l'entrée. La porte était grande ouverte et donnait sur une grande salle fort belle, très propre, bien décorée. Kikiiii, Dame Kikiiii, appela t-il, mais en vain, son amie semblait être absente. Que faire ? Entrer et l'attendre, cela eut été très tentant car en ce lieu, il y régnait une agréable fraîcheur qui contrastait avec la chaleur estivale du dehors. Non cela serait bien mal élevé se dit-il même s'il songeait qu'en laissant sa porte ouverte, elle semblait le permettre... Bon, se dit-il, je vais l'attendre dehors, je verrai bien...

Dame Kiki entend une voix et sort de sa chambre où elle faisait la sieste... et oui cette chaleur l'y avait incitée... Elle voit un bel ange blond de dos adossé au montant de la porte...
- Arista ? Arista... mon bel ange... lui saute dans les bras... l'enlace follement ... et l'étreint avec force... mais c'est formidable de te voir là ... s'écarte... le regarde... n'en croit pas ses yeux ... retombe dans ses bras... je suis si heureuse... mais rentre... rentre... assoies toi... que veux-tu boire ? il fait si chaud ...

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Arista tout heureux d'être aussi chaleureusement accueilli par son amie, en pleure presque de joie. La fatigue du voyage, les longues inquiétudes pour sa ville de Dax assiégée et vaincue par les béarnais, tout ceci l'a rendu quelque peu hypersensible...Il se laisse conduire à l'intérieur de cette belle salle qu'il a déjà vue.
Oh! Mon amie, un pichet d'eau bien fraîche me conviendrait tout à fait, regarde comme je suis déshydraté, lui dit-il en rentrant ses joues entre ses mâchoires !
Titaupe, petite fouine, son animal de compagnie mais qui se considérait pourtant comme son " amoureuse " sortit brutalement du grand sac qu'il portait et couina : Bonjour Kiki, si tu as un fruit bien juteux à me proposer, ce ne sera pas de refus !

Dame Kiki surprise de voir Titaupe, l'attrape par la peau du cou et l'embrasse avec ferveur...
- Ma Titaupe... mais tu as fait le voyage toi aussi... mais c'est fantastique... comme je suis heureuse... surtout que je n'ai pas eu le temps de te remercier de ton joli cadeau laissé à l'hospice de Kermaaron... enlace Arista encore un fois le regarde droit dans les yeux ... comme je suis heureuse que tu sois là mon doux et bel Arista... et lui caresse la joue...
Elle saisit le pichet d'eau en verse un grand verre à son ami ... sort de sa poche quelques cerises ramassées au jardin et les offre à Titaupe... voilà pour toi sale petite fouine... et sort en disant ... resservez-vous... je reviens de suite je vais vous faire couler un bain... après un si long voyage et par cette chaleur vous en avez bien besoin !

Arista regarde Titaupe avec attention. Dis-moi fouifouine, qu'as-tu offert à Kiki, à Kermaaron? Titaupe, gênée, finit par répondre : oh! de toute façon Kiki est si bavarde qu'elle en a déjà trop dit. Tu sais, le bouquet de fleurs que tu lui as laissé dans sa chambre sans laisser de mot ? [b]Ouiiii, fit Arista d'une voix soudain traînante et grave. Et bien, j'ai collé de la terre sur un morceau de parchemin, l'ai imbibée d'eau et ai fait la trace de mes empreintes de pattes dedans... Puis j'ai apporté ce parchemin, une fois sec, à côté du bouquet....Pour qu'elle sache qu'il venait de toi... Arista ne savait plus s'il devait la sermonner ou rire... Et bien, si elle y comprend quelque chose la pauvrette ! Arista se ravisa, au fait, n'a t-elle pas dit qu'elle partait me faire couler un bain ? Titaupe s'agita ayant contenue sa jalousie depuis le début de leur arrivée : et elle t'a dit : " comme je suis heureuse que tu sois là mon doux et bel Arista..." et elle t'a caressé la joue... Et toi, grand nigaud, tu n'as pas bronché !

Arista accompagné d'une Titaupe heureuse de leur réconciliation, revint dans la cuisine... Ooooh! Comme cela sent bon... Kiki, tu es encore en train de donner, de combler de cadeaux, tu es un amour Kiki... Arista s'approcha et huma le plat...Il ne réalisait qu'à présent qu'il mourait de faim...Il regarda son amie, un élan le porta à la prendre dans ses bras et à la serrer fort contre lui...Puis il desserra son étreinte et la regarde droit dans les yeux : Comment pourrais-je un jour te donner moi aussi, autant que tu m'as apporté ? Titaupe couina : Pardon Kiki, pour le vase...Pardon....Si tu veux, je vais travailler pour toi, pour te dédommager... Ah! Justement Kiki, il me faut te rembourser ce vase...

Eoliance passait dans la rue les idées un peu en l'air comme à son habitude, ce qui lui donnait un charme unique!
Elle avait le coeur en fête, car elle avait passé quelques jours chez sa mère et avait pu décompresser de tout ces tracas.
Elle mordillait un brin de lavande qui lui permettait de garder ce lien avec sa Chère Provence, et c'est ainsi qu'elle entra tout sourire à la bouche dans la maison de son Amie kikiki.

Oup'sss !!! Bonjour Kikiki !!!! heuuuu, je ne savais pas que tu étais en si charmante compagnie! Bonjour Monsieur!!, je ne vous connais pas !
Mais je vois que vous êtes attablé et je ne vais pas casser votre intimité avec Dame kikiki (en lançant un clin d'oeil complice vers son amie!)

Eoliance avec désinvolture, prit tout de même place sur la planche qui servait de banc , et se tourna vers Arista.
Arrangeant aussi ces cheveux bouclés d'un geste sur, elle lui fit un sourire et lui demanda:[/i]
- Alors, serait ce vous Arista.......??? Kikiki me parle d'un homme qu'elle a rencontré aux hospices et n'a de cesse que de faire des éloges à son propos.
Arista acquiesça du chef, et laissa paraitre une satisfaction virile sur son visage!
Mouais!!! c'est bien , c'est bien .....susurra Eoliance qui trouva un peu son attitude narquoise!
Bon, je vais pas rester plus , je dois aller voir ma maison depuis le temps!! j'ai des malles qui doivent arriver car j'ai acheté quelques meubles et des tapis , je vais avoir du travail pour aménager ma maison , qui est vraiment trop vide!
Si le coeur vous en dis, passez un jour me voir

Alors qu'elle se levait , elle vit que son amie kikiki ne l'avait pas quitté du regard, il lui sembla comprendre que son départ ne faisait pas forcément plaisir à son amie kikiki, mais elle sentit aussi dans son fort intérieur que ce serait mieux aussi pour kikiki de rester tranquille avec son ami et elle préféra s'en aller.

Aller ma louloute!!!, je te laisse et je passerais te voir plus tard, ou toi quand tu seras moins occupée tu viendra me raconter tes aventures vécues pendant ma fugue provençale!
Elle fit un gros poutou à son amie, et lui lança encore un clin d'oeil complice tout en se dirigeant vers la porte, puis elle se retourna avant de sortir et s'avança vers Arista , mâchouillant toujours son brin de lavande, elle lui dit:
A bientôt......j'espère.....
Elle prit son brin de lavande à sa bouche, coupa avec ses dents le bout tout rogner afin de rendre le brin plus joli et le posa sur la table à côté de la main d'Arista.
Bonne fin de journée................!!! et fit demi tour vers la porte, laissant kikiki médusée!lançant un baiser dans l'air de sa main
Que le plus doué l'attrape et elle sortit
Ainsi était sortit Eoliance de sa visite courant d'air....................Mais n'était -elle pas aussi " fille du vent".....

Arista prend place à table. Ooooh! Des radis, j'adore cela, je n'en mange que très rarement, merci de cette idée Kiki.Pour ce qui est des chausses et du vase, nul souci, je t'en offrirai et de très beaux ... Il regarda Titaupe qui dormait paisiblement sur les genoux de son amie... Je ne sais pourquoi elle t'ennuie autant bien que j'ai ma petite idée là dessus...Je pense que vous finirez par bien vous entendre tôt ou tard. En tout cas, je l'espère...En tout cas, j'aimerais, ajouta t-il, pensif. Il servit à boire à son amie, trinquons à notre amitié et qu'elle soit indéfectible, lui proposa t-il, le sourire illuminant son visage. Titaupe se mit soudain à ronfloter puis à ronfler bruyamment...Arista gêné dans un premier temps, en voyant la mine de Kiki, finit par éclater de rire... Hum, à notre amitié à trois, alors...
Et il leva sa chope...Une fois qu'ils eurent trinqué, Arista regarda les yeux de Kiki et lui dit : ta maison est des plus agréables, elle te ressemble, on s'y sent bien, terriblement bien... Il se reprit : enfin, tu me comprends ? Ce que cette maison offre est très très hospitalier et sécurisant... Titaupe ouvrit un oeil encore embué de sommeil et couinota doucement avant de replonger dans les rêves : les jambes et genoux de Kiki, sont bien aussi ! Et elle ronfla de plus belle !
A cet instant, une jeune femme entra telle un courant d'air étourdissant, elle parlait et virevoltait et faisait des clins d'oeil à Kiki qui n'échappèrent pas au regard d'Arista. Elle mâchouillait quelque chose comme une enfant têtant un tissu que sa mère lui aurait laissé afin qu'elle s'endorme dans son petit lit. Arista admirait sa spontanéité et s'étonnait de son absence de crainte et même de respect envers un homme et de surcroît, inconnu ! Elle laissa avant de partir, sur la table près de sa main, un morceau de tige de lavande. Quand je disais que ta maison est hospitalière ! On y voit même des cueilleuse de lavande !

Kiki aussi étonnée qu’Arista de constater la visite d’Eoliance en a perdu le souffle et la parole… joli tourbillon de Provence un brin provocatrice mais si charmante, si belle et touchante !
La coquine quitte la maison dans le même tourbillon joyeux, laissant là une tige de lavande rognée ! la porte se referme et le Tribun éclate de rire ! de ce rire franc et sincère qui, elle le sait charme Arista !
Oui mon cher Arista… maison hospitalière ! et bien c’était Eoliance ! fille du vent… qui joue et se déjoue …. Ma si chère Eoliance … amie de partage…Si tu savais la beauté de son âme !
Elle prend le brin de lavande, et reprend un air sérieux ! et dans une interrogation…
mais …. Humm… je me demande ce qu’elle espérait que nous ferions de ce brin de lavande mâchouillé ! Peut-être le mâchouiller à tour de rôle …
Eclats de rires… Arista secoue sa tête pour manifester sa folie !…
Mais vous êtes toutes comme cela à Blois !…
Rires qui redoublent…
Et bien … hummm… je dois dire que j’en connais quelques-autres qui sont aussi... coquines ! ! !…
Elle porte le brin à son nez… le hume avec délice … et le glisse dans la chevelure de son ami !…
Allez viens… allons nous promener ! viens que je te montre mon jardin et les rues de notre ville…
Elle s’évente…
Il fait si lourd ce soir encore !
Elle pose Titaupe sur un lit dans la chambre, espérant ainsi se débarrasser de la bestiole… Revient…
Passe sous bras sous celui d’Arista et tous deux sortent !

Lorsque Kiki passa le bras sous le sien, Arista ressentit une grande chaleur envahir son coeur, ou bien son âme, il n'aurait su le préciser...Cette étrange sensation l'étonna, il était mi-humain depuis quelques mois seulement et ne savait pas encore de quelles natures étaient les émotions, ce qu'étaient les ressentis des sentiments humains, aussi goûte t-il cette sensation qui prenait place en son coeur ou en son âme ! Ils marchaient tous deux en devisant sur Titaupe, sur l'apparition d'Eoliance et le brin de lavande, ils en rirent de nouveau...Il faisait encore très chaud, mais un peu de vent se levait et caressait leurs visages, leurs bras, très agréablement...La nuit tombait doucement, comme craignant de faire du bruit, leurs pas qui crissaient sur le sol caillouteux rappelaient à Arista le chant des cigales mais il chassa vite cette pensée douloureuse, Dax était bien loin, il lui fallait ne plus y penser... Dès qu'ils arrivèrent sur la place du village, Arista s'extasia : comme c'est beau, reposant, agréable, cela me rappelle mon village, comme c'est étonnant Kiki... Il vit une taverne les portes grandes ouvertes... Tu entends ces chants Kiki ? Tu entends, comme ils sont entraînants ? Que dirais-tu si je t'invitais à y boire quelque chose en ma compagnie ? Nous pourrions aller y chanter nous aussi ? Kiki souriait, elle semblait être tentée mais n'avait peut être pas envie d'aller en sa compagnie dans la taverne... Allez, viens mon amie... Elle rit, de son rire si doux, il l'entraîna alors vers la taverne... Nous n'y resterons pas longtemps, je te le promets...

Sur le chemin du retour vers la demeure de Kiki, les deux amis marchent dans la nuit, riant par moment, car chacun à leur tour, manque parfois de trébucher sur une pierre ou dans une ornière...Ils en profitent d'ailleurs, pour se retenir l'un l'autre en se tenant fortement par le bras...
Arista remarqua dans les ronces bordant le fossé, de très beaux vers luisants. Regarde kiki, ces petits points de lumière phosphorescents... Tous deux s'arrêtent et observent. Ils reprennent leur marche, lentement comme pour la faire durer le plus longtemps possible...Arista, au bout d'un long silence finit par dire : Kiki, Dax est assiégée comme tu le sais, je pourrais très bien d'un simple envol rejoindre ma bourgade, à tire d'ailes, emportant Titaupe dans mes bras... Il se tut comme attendant une réponse...A ses côtés, Kiki avance à pas lents, les calquant sur les siens...Mais elle ne dit mot...Elle attend sans doute qu'il continue de parler...Arista reprend : Je me sens si bien en ta compagnie...J'aimerais beaucoup rester quelques jours de plus...J'ai entendu dire à la taverne qu'il n'y avait aucune chambre de libre à Blois en ce moment...Cela serait-il possible que tu nous héberges Titaupe et moi dans un coin de ta propriété.. Il se tut...Son coeur battait la chamade, il dansait la Gavotte comme aux-mêmes l'avaient fait auparavant ! Il aspira une large goulée d'air et ajouta en un élan : un peu de paille dans un tout petit abri nous suffirait tu sais ?
Et puis, je pourrais me rendre utile en coupant du bois, réparant ce qui pourrait l'être, qu'en penses-tu ?

Dame Kiki qui avait passé la plus belle des soirées qui soit, au bras de son cher Arista... entend avec trouble les paroles de l'herboriste, et réalise qu'elle à manqué à tous ces devoirs de maîtresse de maison ! Elle lui prend les mains et lui fait face !
Dormir à la maison ! oh mais bien sûr mon ami ... bien sûr, comment ai-je pu ne pas te le proposer avant !... ils arrivent à la porte de la chaumière et entrent ... Je n'imaginais même pas que tu puisses repartir ce soir, ni même loger ailleurs ! elle rougit ... Le seul soucis ... est que ... nous allons devoir partager ... sa voix se fait moins sonore... la même .... la même chambre !... à vois très haute ... mais en tout bien tout honneur n'est-ce pas Arista ... Devant la gêne palpable de l'Apollon, elle s'empresse de parler pour meubler un silence pesant... car tu sais je ne peux tout de même pas te faire dormir dans la porcherie ! ... elle éclate de rire.... et puis cela tombe bien que tu puisses rester un peu... elle attrape don bras et l'entraine dans la chambre...

https://mairiedeblois.1fr1.net/chez-dame-kiki-f49/ma-chambre-t371.htm

Haaa, me voilà arrivée !!! pensa Eoliance, s'est avec douleur qu'elle arrive chez Kikiki, elle pousse la porte et s'avance dans la cuisine de son amie.

-Kikikiiiiiiii......c'est moi, Eoliaaaannce ! tu es là...????

personne ne répond à l'appel .....Mince pense Eoliance, elle doit déjà être partie au bureau.....Tant pis, je vais me servir de son coin toilette, je sais qu'elle ne m'en voudra pas, mes muscles sont si endolories par ma journée d'aménagement qu'un bon bain me fera un bien fou !
Je lui pose là, un petit présent que j'ai ramené d'Avignon, je pense qu'elle sera contente!
Eoliance dépose sur la table sa poterie, et sort de la maison se dirigeant vers le coin toilette...
Comme la maison est vide, je serais tranquille, pensa t-elle.

Arista est venu cherche Kiki au bureau ! Le Tribun estomaquée par l'interpellation du Sieur Arista avait rougit jusqu'aux oreilles !
Comment !.... comment avait-il pu trouver le chemin de son bureau ?...
Il était arrivé de son allure belle et fière ! Elle en avait ressentit un trouble extrême... Elle n’avait su que répondre !... elle avait été partagée entre joie et colère ... elle aurait voulu lui dire, Arista ?... mais que fais-tu là ?... Mais aucun son n’était sorti de sa bouche ! Il avait dominé l'assemblée d’une certaine arrogance, et avait annoncé avoir préparé le repas, ce qui sous entendait qu'il habitait chez elle !... et qui plus est, il l’avait prise par la taille et l'enlevait littéralement devant le regard médusé des Parrains et Marraines présents !
Troublée par cette soudaine autorité elle n’avait su que saluer tout le monde d'un signe de la main en disant très bas...
Heuu pardon, mes amis escusez-moi... je reviens tout à l'heure !
Tous deux étaient sortis et avaient fait la route en silence.

Arrivés devant la maison elle dit lui dit :
Arista, rentrons … il faut que nous parlions…
Lui, particulièrement enjoué affiche un sourire franc et plein de bonne humeur ! Il lui montre comme il a installé la table et préparé le repas !
Arista je me dois d’être franche avec toi !
Devant le ton ferme et très sérieux de Kiki, Arista fronce les sourcils… il ne dit mot mais son visage se ferme… il connaît son amie depuis assez longtemps pour savoir que quand elle prend un tel ton c’est que sa colère n’est pas loin !
Alors vas y parle !…
Titaupe à qui rien n’avait échappé saute sur l’épaule de son maître !
Oh toi tu vas en prendre pour ton grade !
Il lui clos le museau et le maintient fermement !
Arista … je ne comprends comment tu as pu me faire cela !…
Te faire quoi ?…
Et bien arriver comme cela dans mon bureau !…
Comment ça ?…
Mais enfin Arista… tu te rends compte ?… tu réalises que tu m’as littéralement enlevée sous le regard médusé des mes collègues !…
Mais Kiki… tu avais besoin de te restaurer … tu es parti à l’aube et tu ne rentrais pas !…
Arista… ne fait pas comme si tu ne comprenais pas !… tu sais très bien ce que je veux dire !…
Il abhorre un léger mouvement de tête !… Elle, vexée et fâchée des larmes coulent sur son visage.
Tu ne peux pas te conduire de la sorte devant mes amis et voisins ! Que vont-il penser de moi ? … de nous !… tu te rends compte ! … Je suis une honnête femme moi ! Et si ne me gêne pas que tu habites cette maison … j’ai tout de même une réputation à tenir ! Je suis le tribun de cette Ville.
Elle tombe sur une chaise en pleurant à chaudes larmes…